Ce contrat ponctuel, dont la durée n'a pas été spécifiée, doit permettre à la raffinerie de redémarrer pour les besoins de Shell qui fournira le brut et commercialisera les produits finis qui seront fabriqués sur le site, a précisé Nicolas Vincent, coordinateur CGT à la raffinerie. "Nous allons maintenant pouvoir commander les travaux préalables au redémarrage qui prendront entre un mois et un mois et demi", a indiqué M. Vincent, qui citait une lettre du ministère de l'Industrie sous l'égide duquel ce contrat a été élaboré. La mise en œuvre de ce contrat s'accompagne du versement d'une cinquantaine de millions d'euros apportés notamment par l’État et par Shell qui fut l'exploitant du site jusqu'à sa vente à Petroplus en 2008. Pour l'intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC, la perspective d'un redémarrage place la raffinerie dans une meilleure situation vis-à-vis de repreneurs potentiels. "À nous maintenant de montrer que notre raffinerie est viable et qu'elle a les meilleurs rendements", a ajouté M. Vincent.
La lettre du ministère a été lue devant quelques centaines de personnes lundi 21 février aux portes de la raffinerie. L'opération avait été organisée par les municipalités de Grand-Couronne et de Petit-Couronne, qui voulaient ainsi manifester leur soutien aux salariés. La date du dépôt des offres de reprise de la raffinerie, en redressement judiciaire depuis fin janvier, a été fixée au 15 mars, au plus tard. Trois investisseurs ont manifesté des signes d'intérêt pour tout ou partie du groupe : Klesch, Goldsmith et Global Emerging Markets (GEM Group). La raffinerie de Petit-Couronne, qui emploie 550 salariés, est l'une des cinq exploitées en Europe par le groupe suisse Petroplus qui a été déclaré en faillite à la fin janvier.
La lettre du ministère a été lue devant quelques centaines de personnes lundi 21 février aux portes de la raffinerie. L'opération avait été organisée par les municipalités de Grand-Couronne et de Petit-Couronne, qui voulaient ainsi manifester leur soutien aux salariés. La date du dépôt des offres de reprise de la raffinerie, en redressement judiciaire depuis fin janvier, a été fixée au 15 mars, au plus tard. Trois investisseurs ont manifesté des signes d'intérêt pour tout ou partie du groupe : Klesch, Goldsmith et Global Emerging Markets (GEM Group). La raffinerie de Petit-Couronne, qui emploie 550 salariés, est l'une des cinq exploitées en Europe par le groupe suisse Petroplus qui a été déclaré en faillite à la fin janvier.