Le Parc industriel de la plaine de l’Ain (Pipa) était à l’origine destiné "à préparer l’après-nucléaire", comme l’a rappelé Charles de la Verpillière, président du SMPIPA, lors de son allocution qui vient de ponctuer le 40e anniversaire de ce pôle économique et industriel majeur de la région Rhône-Alpes. "En effet, on croyait alors que les centrales nucléaires avaient une durée de vie limitée à vingt ou trente ans et qu’il fallait sans tarder implanter d’autres entreprises qui pourraient, le moment venu, offrir des emplois de substitution et apporter de nouvelles ressources fiscales aux collectivités territoriales", explique-t-il.
152 entreprises sur 900 hectares et 6.000 emplois
Aujourd’hui, le Pipa accueille 152 entreprises dont 30 à capitaux étrangers sur ses 900 hectares. Il fournit 6.000 emplois et génère une ressource fiscale de 15 millions par an aux collectivités territoriales. Dès son origine, ce parc a mis l’accent sur l’excellence environnementale. Il a été le premier parc français à recevoir la certification Iso 14001 et Emas (Eco Management and Audit Scheme) et le premier labellisé "Lucie" au titre de la responsabilité sociétale. Il est embranché fer et desservi par la fibre optique permettant le haut débit. Ce parc qui s’étend sur les communes de Saint-Vulbas, Blyes et Sainte-Julie a toujours été administré par des élus locaux. Il est dirigé depuis plusieurs années par Hugues de Beaupuy. Il dispose d’un "Club des entreprises" actuellement présidé par Jimmy Dufourcet, patron des Transports Astr’In. Il dispose encore de 300 hectares disponibles et, en 2017, une nouvelle ZAC de 100 hectares sera aménagée.
152 entreprises sur 900 hectares et 6.000 emplois
Aujourd’hui, le Pipa accueille 152 entreprises dont 30 à capitaux étrangers sur ses 900 hectares. Il fournit 6.000 emplois et génère une ressource fiscale de 15 millions par an aux collectivités territoriales. Dès son origine, ce parc a mis l’accent sur l’excellence environnementale. Il a été le premier parc français à recevoir la certification Iso 14001 et Emas (Eco Management and Audit Scheme) et le premier labellisé "Lucie" au titre de la responsabilité sociétale. Il est embranché fer et desservi par la fibre optique permettant le haut débit. Ce parc qui s’étend sur les communes de Saint-Vulbas, Blyes et Sainte-Julie a toujours été administré par des élus locaux. Il est dirigé depuis plusieurs années par Hugues de Beaupuy. Il dispose d’un "Club des entreprises" actuellement présidé par Jimmy Dufourcet, patron des Transports Astr’In. Il dispose encore de 300 hectares disponibles et, en 2017, une nouvelle ZAC de 100 hectares sera aménagée.
"Y aurait-il une sorte de micro-climat des affaires dans la plaine de l’Ain ?"
Les actuels challenges du parc concernent l’adaptation à la loi Notre, son positionnement face à la métropole lyonnaise, la sélection des entreprises à accueillir, la formation des salariés et l’amélioration des accès et des transports.
À la question "La France fait-elle envie aux industriels ?", les dirigeants de Mapei, Liébot et Barilla France ont répondu par des propos optimistes et rassurants, Giorgio Squinzi, PDG de Mapei, osant même lancer "qu’il était plus facile d’investir en France qu’en Italie", ce qui a généré de forts remous dans la salle où plusieurs centaines de patrons se trouvaient ! "Y aurait-il une sorte de micro-climat des affaires dans la plaine de l’Ain ?", s’est alors demandé Laurent Wauquiez, président du Conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes, présent à ce 40e anniversaire d’un parc qui, en 2016, pourrait bien enregistrer un nombre record d’implantations d’entreprises !