
Un rapport parlementaire britannique demande au gouvernement de clarifier les conditions d'utilisation d'armes à bord des navires de commerce naviguant dans les zones de prédilection des pirates. Ce rapport publié avant une conférence internationale sur la Somalie qui doit se tenir à Londres le 23 février critique aussi la "lenteur" de l'État à agir sur les flux financiers alimentant la piraterie.
«Une conférence internationale sur la Somalie le 23 février»
"Le gouvernement a eu raison de permettre à des gardes armés privés de défendre les navires battant pavillon britannique contre les pirates somaliens, mais ses instructions sur l'usage légal de la force manquent de précision", estime le député Richard Ottaway, à la tête de cette commission parlementaire. "La question est : si un garde armé à bord d'un bateau sous pavillon britannique voit un bateau de pirates armés arriver à vive allure, peut-il ouvrir le feu? Le gouvernement doit dire plus clairement ce qui est permis et ce qui ne l'est pas", poursuit-il.
Instaurer un suivi des rançons
Soulignant que 300 millions de dollars de rançon (230 millions d'euros) ont été payés ces quatre dernières années, dont 135 millions de dollars pour la seule année 2011, la commission se dit "surprise du manque d'information disponible" concernant ceux qui financent et tirent profit de la piraterie. "Le gouvernement, de façon regrettable, a été lent à prendre des mesures concernant les mouvements d'argent liés au paiement de rançons" en dépit des informations fournies par des entreprises britanniques concernées, ajoute-t-elle, en faisant état de rumeurs de blanchiment au Royaume-Uni où serait réinjectée une partie des rançons versées.
La conférence sur la Somalie du 23 février, à laquelle sont notamment invités le gouvernement somalien, les États-Unis, l'Éthiopie et le Kenya, vise à "coordonner la politique internationale" dans ce pays qui sert de "base aux terroristes", selon Londres.
Le ministre des Affaires étrangères William Hague a précisé que cette conférence serait l'occasion "d'avancer sur l'avenir politique de la Somalie, l'aide humanitaire et l'approche internationale pour combattre la piraterie". Une conférence régionale préparatoire doit déjà se tenir les 9 et 10 février à Nairobi.
Instaurer un suivi des rançons
Soulignant que 300 millions de dollars de rançon (230 millions d'euros) ont été payés ces quatre dernières années, dont 135 millions de dollars pour la seule année 2011, la commission se dit "surprise du manque d'information disponible" concernant ceux qui financent et tirent profit de la piraterie. "Le gouvernement, de façon regrettable, a été lent à prendre des mesures concernant les mouvements d'argent liés au paiement de rançons" en dépit des informations fournies par des entreprises britanniques concernées, ajoute-t-elle, en faisant état de rumeurs de blanchiment au Royaume-Uni où serait réinjectée une partie des rançons versées.
La conférence sur la Somalie du 23 février, à laquelle sont notamment invités le gouvernement somalien, les États-Unis, l'Éthiopie et le Kenya, vise à "coordonner la politique internationale" dans ce pays qui sert de "base aux terroristes", selon Londres.
Le ministre des Affaires étrangères William Hague a précisé que cette conférence serait l'occasion "d'avancer sur l'avenir politique de la Somalie, l'aide humanitaire et l'approche internationale pour combattre la piraterie". Une conférence régionale préparatoire doit déjà se tenir les 9 et 10 février à Nairobi.