Des pirates ont pris d'assaut jeudi 2 juillet un pétrolier norvégien amarré au large du Nigeria. Ils ont enlevé neuf employés de nationalité nigériane, a annoncé BW Offshore. L'attaque s'est produite à environ 4 heures 20 sur le Sendje Berge, unité flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO) d'hydrocarbures, a indiqué le groupe norvégien.
Le sort des neuf personnes enlevées n'est pas connu à ce stade, mais les enlèvements contre rançons et les attaques sur les navires sont devenus très fréquents dans le Golfe du Bénin. Elles sont toutefois plutôt rares sur les lourdes infrastructures pétrolières de ce type, d'habitude très sécurisées. Au moment de l'attaque, le Sendje Berge se trouvait sur le champ pétrolier d'Okwori pour le compte de la société chinoise Addax Petroleum.
Un évènement très gênant
"C'est un événement très gênant pour la Marine nigériane, et il survient à un moment où le pays, premier producteur de pétrole d'Afrique, veut vendre une image positive" aux investisseurs, note Munro Anderson, expert en sécurité maritime et partenaire pour la société de surveillance des mers Dryad Global.
"L'attaque était complexe et impliquait trois vaisseaux", poursuit l'expert, "mais le fait que les bateaux déployés pour assurer la sécurité du FPSO n'aient pas pu le protéger est une grave erreur, et montre des défaillances dans la chaîne de commandement et de mauvais entraînements".
72 personnes ont été enlevées depuis le début de l'année par des pirates nigérians, soit plus de 50 % par rapport à l'année dernière.
Le sort des neuf personnes enlevées n'est pas connu à ce stade, mais les enlèvements contre rançons et les attaques sur les navires sont devenus très fréquents dans le Golfe du Bénin. Elles sont toutefois plutôt rares sur les lourdes infrastructures pétrolières de ce type, d'habitude très sécurisées. Au moment de l'attaque, le Sendje Berge se trouvait sur le champ pétrolier d'Okwori pour le compte de la société chinoise Addax Petroleum.
Un évènement très gênant
"C'est un événement très gênant pour la Marine nigériane, et il survient à un moment où le pays, premier producteur de pétrole d'Afrique, veut vendre une image positive" aux investisseurs, note Munro Anderson, expert en sécurité maritime et partenaire pour la société de surveillance des mers Dryad Global.
"L'attaque était complexe et impliquait trois vaisseaux", poursuit l'expert, "mais le fait que les bateaux déployés pour assurer la sécurité du FPSO n'aient pas pu le protéger est une grave erreur, et montre des défaillances dans la chaîne de commandement et de mauvais entraînements".
72 personnes ont été enlevées depuis le début de l'année par des pirates nigérians, soit plus de 50 % par rapport à l'année dernière.