
© Eunavfor
"Nous avons décidé de créer un groupe de travail sur la question des demandes de rançons, et des versements de rançons", a expliqué Hans-Peter Friedrich, précisant que ce groupe de travail impliquera les six pays (Allemagne, France, Grande-Bretagne, Espagne, Italie et Pologne) du G6, réunis vendredi 18 mai à Munich, ainsi que les États-Unis. "C'est un sujet très important car cet argent versé sert au financement des structures auxquelles nous sommes parfois confrontées par ailleurs, notamment des structures terroristes", a-t-il ajouté.
Aide à la Somalie et aux Seychelles
Le groupe de travail abordera également les façons d'améliorer l'aide au développement des pays qui abritent les pirates, comme la Somalie et les Seychelles, et travaillera en coordination avec les organisations internationales présentes sur place, a encore précisé M. Friedrich.
En mars, l'Union européenne avait décidé de durcir les règles d'engagement de sa mission "Atalante" de lutte contre la piraterie maritime, en donnant son feu vert à le "neutralisation" des dépôts des pirates, à savoir leurs navires et leurs réserves, notamment de carburants, sur le littoral sans mettre pied à terre.
Les attaques des flibustiers somaliens auraient coûté quelque 7 milliards de dollars en 2011, selon l'association américaine Oceans Beyond Piracy. Outre la protection des navires marchands, Atalante a permis l'arrestation de 117 pirates présumés et le démantèlement de 27 groupes de pirates en 2011. Quelque 8 navires et 235 marins seraient toujours otages, selon Atalante. L'Otan est également présente dans l'océan Indien avec l'opération Ocean Shield (bouclier océanique) de lutte contre la piraterie au large de la corne de l'Afrique, qui n'a cependant pas le pouvoir de viser les intérêts des pirates sur la côte.
Aide à la Somalie et aux Seychelles
Le groupe de travail abordera également les façons d'améliorer l'aide au développement des pays qui abritent les pirates, comme la Somalie et les Seychelles, et travaillera en coordination avec les organisations internationales présentes sur place, a encore précisé M. Friedrich.
En mars, l'Union européenne avait décidé de durcir les règles d'engagement de sa mission "Atalante" de lutte contre la piraterie maritime, en donnant son feu vert à le "neutralisation" des dépôts des pirates, à savoir leurs navires et leurs réserves, notamment de carburants, sur le littoral sans mettre pied à terre.
Les attaques des flibustiers somaliens auraient coûté quelque 7 milliards de dollars en 2011, selon l'association américaine Oceans Beyond Piracy. Outre la protection des navires marchands, Atalante a permis l'arrestation de 117 pirates présumés et le démantèlement de 27 groupes de pirates en 2011. Quelque 8 navires et 235 marins seraient toujours otages, selon Atalante. L'Otan est également présente dans l'océan Indien avec l'opération Ocean Shield (bouclier océanique) de lutte contre la piraterie au large de la corne de l'Afrique, qui n'a cependant pas le pouvoir de viser les intérêts des pirates sur la côte.