Plan de continuation validé pour AORF

L'équipementier ferroviaire AORF, en redressement judiciaire depuis mai, va pouvoir continuer son activité, le plan de continuation de la direction ayant été validé par le tribunal de commerce d'Orléans.
Le plan de continuation pour l'équipementier ferroviaire AORF a été validé. Ce plan, qui prévoit le maintien de 160 emplois sur 227, était la seule option en lice pour éviter la liquidation des deux usines d'AORF, Ateliers bretons de réalisation ferroviaire industries (ABRFI) à Châteaubriant (Loire-Atlantique) et SDH Ferroviaire à Saint-Denis-de-l'Hôtel (Loiret).

Châteaubriant perd 54 emplois

Pour les salariés, cette décision, rendue publique mercredi 25 septembre après l'examen du dossier le 20 septembre, constitue "un soulagement" et une "bonne nouvelle" pour l'avenir de l'entreprise, malgré les suppressions d'emploi qu'elle entraîne. Un temps candidat à la reprise, le conglomérat russe Uralvagonzavod (UVZ) avait retiré son offre mi-septembre et aucun autre repreneur potentiel ne s'était manifesté.
Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a apporté son soutien au plan de continuation d'activité de la direction et indiqué qu'il poursuivrait "ses efforts pour que les commandes de wagons de filiales de la SNCF soient honorées". Il a souligné que le président de la SNCF, Guillaume Pepy, l'avait assuré la compagnie ferroviaire "proposerait un poste à chaque salarié qui ne fera pas partie du plan de reprise". Selon le plan de la direction, le site de Châteaubriant, spécialisé dans la construction de wagons de fret, devrait perdre 54 emplois sur 136. Celui de Saint-Denis-de-l'Hôtel, plus orienté vers des activités de réparation et de maintenance, devrait voir disparaître 13 postes sur 91. Le commissaire enquêteur a toutefois estimé que "le plan ne tiendra que si les commandes suivent", précise le jugement du tribunal de commerce.
Un rendez-vous est prévu à Bercy le 4 octobre avec des représentants du ministère du Redressement productif, dans l'espoir de voir des commandes se concrétiser de la part de la SNCF et de ses filiales, ont indiqué les représentants du personnel. La holding AORF et ses deux sociétés avaient été placées en redressement judiciaire le 15 mai dernier. Elles accusent un passif de l'ordre de 26 millions d'euros.

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