
La position des parties civiles, 24 en tout, était compliquée par le fait que Total a, dès la survenue de la pollution en 2008, proposé l'indemnisation des personnes et collectivités lésées et financé la dépollution, pour un coût final global de 50 millions d'euros. Nombre de communes et de collectivités, ayant accepté l'indemnisation, ne sont donc pas allées en justice. La Région Pays-de-la-Loire et le Conseil général de Vendée avaient fait le choix du procès et leurs avocats respectifs ont demandé réparation au titre de l'atteinte à leur réputation touristique et de compensation des moyens mis en œuvre pour lutter contre la pollution.