
© Beijing Airport
Un total de 233 vols intérieurs et 17 vols internationaux avaient été annulés lundi 5 décembre en milieu d'après-midi, selon l'aéroport de Pékin, officiellement en raison du "brouillard", tandis que le niveau de pollution atmosphérique était qualifié de "dangereux" par l'ambassade des États-Unis. Ce stade est le pire niveau de l'indice de l'ambassade américaine, qui calcule de façon indépendante le degré de qualité de l'air.
Le relevé le plus récent du Bureau national de l'environnement mentionnait lui une "légère pollution" à Pékin. L'épais nuage grisâtre recouvrant la capitale chinoise a aussi entraîné lundi matin la fermeture des principaux axes routiers qui la relient au nord de la Chine. Près de 400 vols avaient déjà été annulés dimanche.
"La combustion de charbon est la cause principale de ces jours de brouillard gris que Pékin enregistre", d'après Zhou Rong, experte en pollution de Greenpeace Chine. Selon elle, "ces dix dernières années, la Chine a plus que multiplié par deux sa consommation de charbon".
Face aux protestations, le gouvernement a récemment promis d'amender les normes d'évaluation en vigueur, en rendant publiques les concentrations de particules fines PM2,5 (diamètre égal ou inférieur à 2,5 microns), et non plus comme aujourd'hui les particules PM10. Selon le quotidien «China Daily», 20 % des villes chinoises auraient une qualité de l'air acceptable si ces particules étaient prises en compte, contre 80 % actuellement.
Le relevé le plus récent du Bureau national de l'environnement mentionnait lui une "légère pollution" à Pékin. L'épais nuage grisâtre recouvrant la capitale chinoise a aussi entraîné lundi matin la fermeture des principaux axes routiers qui la relient au nord de la Chine. Près de 400 vols avaient déjà été annulés dimanche.
"La combustion de charbon est la cause principale de ces jours de brouillard gris que Pékin enregistre", d'après Zhou Rong, experte en pollution de Greenpeace Chine. Selon elle, "ces dix dernières années, la Chine a plus que multiplié par deux sa consommation de charbon".
Face aux protestations, le gouvernement a récemment promis d'amender les normes d'évaluation en vigueur, en rendant publiques les concentrations de particules fines PM2,5 (diamètre égal ou inférieur à 2,5 microns), et non plus comme aujourd'hui les particules PM10. Selon le quotidien «China Daily», 20 % des villes chinoises auraient une qualité de l'air acceptable si ces particules étaient prises en compte, contre 80 % actuellement.