Les combats et les bombes laissées derrière eux par les djihadistes provoquent d'importants dégâts sanitaires et environnementaux en Irak, s'alarment les organisations internationales qui plaident pour une réponse rapide avant que la situation ne devienne incontrôlable. Dans l'immédiat, les Irakiens font les frais de l'épaisse fumée noire qui plane au-dessus des puits de pétrole qui continuent, pour certains depuis plus de quatre mois, de brûler et de laisser s'échapper pétrole et gaz toxiques non loin de zones d'habitation et d'élevage. Mais sur le plus long terme, ces incendies, de même que les eaux polluées, les équipements militaires éparpillés et les infrastructures détruites, risquent de mettre en danger le retour à une vie normale pour les plus de 3 millions de déplacés du pays. Au sud de Mossoul, autour des puits de pétrole et de l'usine de soufre incendiée par les djihadistes du groupe État islamique (EI), chassés par les troupes irakiennes, "des centaines de personnes ont été traitées après avoir été exposées à des produits chimiques et des millions sont exposées aux particules et aux gaz qui s'échappent des puits de pétrole", selon un rapport du programme des Nations unies pour l'environnement (Unep). Sur le terrain, les hommes de la Défense civile irakienne surveillent anxieusement leurs appareils électroniques. "Nous évaluons le taux de sulfure d'hydrogène", un gaz inflammable qui peut provoquer des brûlures, explique l'un d'eux devant un puits de pétrole d'où s'échappent encore des flammèches.
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