
Le port de Diélette a déjà été victime d'au moins deux accidents © CC Les Pieux
Une pollution marine de 200 m2 de carburant, contenue par un barrage flottant, mais située à moins d'un kilomètre de la centrale nucléaire de Flamanville, inquiète l'association écologiste Robin des bois, a indiqué mardi 7 octobre l'association. Selon la préfecture de la Manche, cette nappe de 200 m2 s'est répandue dans le port de Diélette après un incident sur une barge de dragage du canal de Flamanville dimanche 5 octobre. "Un pied d'ancrage de la barge est resté bloqué lors de la marée descendante" ce qui a fait "gîter" la barge et "une fuite des réservoirs de gasoil due à la gîte a été signalée", selon la même source. Une procédure de remise à flots de la barge qui doit durer trente-six heures doit démarrer mercredi 8 octobre alors que la nappe était "toujours sous contrôle", grâce à deux barrages flottants, a précisé la préfecture. "Un premier bilan fait état de 17.000 litres de gasoil dans les réservoirs", selon la préfecture. "La centrale nucléaire est à environ 800 mètre du port de Diélette", s'inquiète toutefois l'association écologiste Robin des bois. La drague "Prins IV" qui bat pavillon hollandais et date 1979 sert au "dragage du bassin d'accalmie des deux réacteurs nucléaires de Flamanville", selon l'association. Pour Robin des bois, EDF et l'Autorité de sûreté nucléaire "doivent redéfinir les modalités de dragage des bassins des réacteurs nucléaires en bord de mer". D'après l'association, le port de Diélette a déjà été victime d'au moins deux accidents, depuis sa mise en service.
En 2000, une drague de la Société atlantique de navigation avait chaviré, selon Robin des bois. Et en 1998, un catamaran à passagers faisant la liaison entre les îles anglo-normandes et Diélette avait connu "une avarie grave" après avoir été "endommagé par la houle alors qu'il était à quai", d'après la même source.
En 2000, une drague de la Société atlantique de navigation avait chaviré, selon Robin des bois. Et en 1998, un catamaran à passagers faisant la liaison entre les îles anglo-normandes et Diélette avait connu "une avarie grave" après avoir été "endommagé par la houle alors qu'il était à quai", d'après la même source.