Le directeur général d'Atlantia, Giovanni Castellucci, a annoncé sa démission le 17 septembre. L'homme de 60 ans en poste depuis 2006 fait partie des personnes visées dans l'enquête principale concernant la chute du pont Morandi de Gênes, qui a fait 43 morts en août 2018.
Ses prérogatives sont provisoirement transférées à un comité de cinq personnes, dont le président d'Atlantia, Fabio Cerchiai.
Le dirigeant partira avec une indemnité de 13 millions d'euros bruts, a précisé le groupe. Tous les frais liés à des procédures judiciaires, civiles ou administratives, qui l'impliqueraient seront à la charge d'Atlantia, y compris le versement de dommages, "à moins qu'une mauvaise conduite frauduleuse émerge" des enquêtes.
Juste après le drame, Giovanni Castellucci avait proposé sa démission et Gilberto Benetton, numéro un de la holding familiale Edizione décédé depuis, lui avait demandé de rester. Mais, la semaine dernière, la police financière de Gênes a mené des perquisitions et a pris des mesures conservatoires contre neuf dirigeants et techniciens de filiales d'Atlantia – trois assignations à résidence et six interdictions provisoires de travailler pour les services publics – dans le cadre d'une deuxième enquête pour de "fausses attestations" concernant des contrôles de viaducs autoroutiers avant et après l'écroulement du pont Morandi.
Les enquêteurs ont fait état de "graves indices de culpabilité" concernant la rédaction de rapports avec "falsification" ou "omission" d'information, dans le but de "cacher aux inspecteurs du ministère des Infrastructures et des Transports des éléments sur la condition des ouvrages et leur état de conservation".
Ses prérogatives sont provisoirement transférées à un comité de cinq personnes, dont le président d'Atlantia, Fabio Cerchiai.
Le dirigeant partira avec une indemnité de 13 millions d'euros bruts, a précisé le groupe. Tous les frais liés à des procédures judiciaires, civiles ou administratives, qui l'impliqueraient seront à la charge d'Atlantia, y compris le versement de dommages, "à moins qu'une mauvaise conduite frauduleuse émerge" des enquêtes.
Juste après le drame, Giovanni Castellucci avait proposé sa démission et Gilberto Benetton, numéro un de la holding familiale Edizione décédé depuis, lui avait demandé de rester. Mais, la semaine dernière, la police financière de Gênes a mené des perquisitions et a pris des mesures conservatoires contre neuf dirigeants et techniciens de filiales d'Atlantia – trois assignations à résidence et six interdictions provisoires de travailler pour les services publics – dans le cadre d'une deuxième enquête pour de "fausses attestations" concernant des contrôles de viaducs autoroutiers avant et après l'écroulement du pont Morandi.
Les enquêteurs ont fait état de "graves indices de culpabilité" concernant la rédaction de rapports avec "falsification" ou "omission" d'information, dans le but de "cacher aux inspecteurs du ministère des Infrastructures et des Transports des éléments sur la condition des ouvrages et leur état de conservation".