
© Port de Bayonne
Plusieurs voies se sont élevées après l'arrivée au port de Bayonne d'un premier chargement de 1.500 tonnes de nitrate d'ammonium qui doit être acheminé vers le Maroc. Le maire PS d'Anglet Jean Espilondo, qui s'est rendu sur les quais mardi matin, s'est dit "résolument opposé à la circulation d'une matière hautement dangereuse au cœur d'une agglomération densément peuplée et à quelques centaines de mètres des habitations". Le nitrate d'ammonium est notamment craint depuis l'explosion d'un stock de l'usine AZF à Toulouse faisant 31 morts le 21 septembre 2001.
Jean Espilondo a déploré le stockage depuis lundi soir des 18 wagons du premier train en gare de triage de Bayonne, "quand le protocole interdisait tout stationnement du convoi avant transbordement". Patrick Dallenes, sous-préfet des Pyrénées-Atlantiques, a précisé que les wagons étaient restés "sous gardiennage" et souligné que les services de l'État veilleraient "par la suite à éviter ce stationnement". "Il avait été défini que les trains soient livrés le plus tard possible afin que le stationnement soit de très courte durée. À cause de travaux réalisés par RFF cela n' a pas été possible", a expliqué Philippe Michiels, directeur de l'unité Yara, qui produit le nitrate à Pardies.
La Cade, collectif d'associations environnementales du Pays basque, a dénoncé un convoi "mené dans la plus grande discrétion et la plus totale opacité (...) effectué alors que les conditions de sécurité pour accueillir cette manière explosive et dangereuse ne sont pas réunies". Les maires de Tarnos, Boucau, Anglet et Bayonne avaient engagé, en vain, un recours gracieux, puis contentieux, contre l'arrêté préfectoral autorisant ce chargement.
Jean Espilondo a déploré le stockage depuis lundi soir des 18 wagons du premier train en gare de triage de Bayonne, "quand le protocole interdisait tout stationnement du convoi avant transbordement". Patrick Dallenes, sous-préfet des Pyrénées-Atlantiques, a précisé que les wagons étaient restés "sous gardiennage" et souligné que les services de l'État veilleraient "par la suite à éviter ce stationnement". "Il avait été défini que les trains soient livrés le plus tard possible afin que le stationnement soit de très courte durée. À cause de travaux réalisés par RFF cela n' a pas été possible", a expliqué Philippe Michiels, directeur de l'unité Yara, qui produit le nitrate à Pardies.
La Cade, collectif d'associations environnementales du Pays basque, a dénoncé un convoi "mené dans la plus grande discrétion et la plus totale opacité (...) effectué alors que les conditions de sécurité pour accueillir cette manière explosive et dangereuse ne sont pas réunies". Les maires de Tarnos, Boucau, Anglet et Bayonne avaient engagé, en vain, un recours gracieux, puis contentieux, contre l'arrêté préfectoral autorisant ce chargement.