Port de Béthune-Beuvry : lancement des travaux d’extension et de modernisation

Desservi par la ligne conteneurisée Nord Port Shuttle depuis octobre, le port de Béthune–Beuvry entend renforcer sa position dans le maillage des ports intérieurs des Hauts-de-France. En 2018, plus de 5 millions d’euros y seront investis pour développer ses capacités.
Membre de l’association Norlink Ports, le port intérieur de Béthune-Beuvry est géré par la Chambre de commerce et d’industrie Artois dans le cadre d’une concession de service public conclue avec Voies navigables de France (NVF) jusqu’à fin 2022. Depuis octobre 2017, le site a renoué avec son activité conteneurisée et figure dans la rotation de la ligne Nord Port Shuttle (NPS) reliant deux fois par semaine Dunkerque, Dourges et Lille.
À Béthune, le service dessert le Béthune Terminal Container exploité par son autorité portuaire sous la forme d’une régie. Pour accompagner ce développement, des travaux de modernisation et d’extension de ses installations viennent de débuter. Représentant un investissement de près de 5,3 millions d’euros, le chantier durera dix mois, période durant laquelle le port fluvial poursuivra ses activités.

Allongement du quai actuel

Financés par l’Union européenne (37 %), l’État (15 %), la Région (15 %), la communauté d’agglomération de Béthune-Bruay Artois Lys Romane (13 %), VNF (10 %) ainsi que la CCI Artois et le département (5 % chacun), les travaux consistent en trois interventions principales. Une partie, consacrée à l’extension des installations du port, consiste à allonger son quai actuel de 120 mètres. Côté rénovation et modernisation, sont programmés la restructuration des voiries d’accès aux quais et aux voies ferrées et le renforcement des réseaux de traitement des eaux de ruissellement.

Plus de 400.000 tonnes par an

Situé sur l’autoroute fluviale Dunkerque, Lille, Anvers, Rotterdam, le port de Béthune-Beuvry s’étend sur 25 hectares. Il dispose actuellement de 330 mètres de quai adossé à des terre-pleins desservis par route et fer. Son activité actuelle se compose de trafics fluviaux (330.000 tonnes), ferroviaires (30.000 tonnes) et routiers (60.000 tonnes). Il s’agit pour l’essentiel de vracs solides tels que des granulats et des matériaux de construction, des combustibles, des produits agroalimentaires et des minerais, qui seront complétés, dès 2018, par un flux de conteneurs.

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