La voie d’eau a traité 1 million de tonnes progressant de 1 %, le fer a augmenté de 3 % avec 554.000 tonnes, l’oléoduc atteint 2,1 millions de tonnes et gagne 1%, et la route (pré et post-acheminement), avec 5,2 millions de tonnes, affiche une augmentation de 2 %.
"Le fer porte la croissance notamment avec la liaison Lyon-Bettembourg qui concerne 30 arrivées et départs par mois avec un bon taux de remplissage et 130 trains par mois au total, et avec le train Lyon-Marseille et ses 20 départs et arrivées", observe Julien Langendorf, directeur du port de Lyon. Le ferroviaire est encore enrichi par l’arrivée depuis le 25 octobre de la liaison Lyon-Zeebrugge opérée trois fois par semaine par CFL avec des caisses mobiles et des conteneurs.
Les conteneurs prennent un peu l’eau cette année puisque, tous modes confondus, avec 213.000 EVP la chute est de 7 %. À fin septembre, le port a traité 60.000 EVP par la voie d’eau (- 11 %), 106.000 EVP par la route (- 7 %) et 47.000 EVP par voie ferrée (- 2 %).
Le forte chute du fluvial s’explique par les problèmes subis à l’écluse de Bourg-lès-Valence en début d’année, le niveau du Rhône élevé en certaines périodes qui a empêché de mettre une troisième hauteur de conteneurs sur les barges, la disparition d’une barge de Greenmodal affectée à la Seine, les intempéries survenues au deuxième trimestre et des problèmes de manutention à Fos. Julien Langendorf a peu d’espoir de voir une amélioration sensible d’ici la fin de l’année.
"Le fer porte la croissance notamment avec la liaison Lyon-Bettembourg qui concerne 30 arrivées et départs par mois avec un bon taux de remplissage et 130 trains par mois au total, et avec le train Lyon-Marseille et ses 20 départs et arrivées", observe Julien Langendorf, directeur du port de Lyon. Le ferroviaire est encore enrichi par l’arrivée depuis le 25 octobre de la liaison Lyon-Zeebrugge opérée trois fois par semaine par CFL avec des caisses mobiles et des conteneurs.
Les conteneurs prennent un peu l’eau cette année puisque, tous modes confondus, avec 213.000 EVP la chute est de 7 %. À fin septembre, le port a traité 60.000 EVP par la voie d’eau (- 11 %), 106.000 EVP par la route (- 7 %) et 47.000 EVP par voie ferrée (- 2 %).
Le forte chute du fluvial s’explique par les problèmes subis à l’écluse de Bourg-lès-Valence en début d’année, le niveau du Rhône élevé en certaines périodes qui a empêché de mettre une troisième hauteur de conteneurs sur les barges, la disparition d’une barge de Greenmodal affectée à la Seine, les intempéries survenues au deuxième trimestre et des problèmes de manutention à Fos. Julien Langendorf a peu d’espoir de voir une amélioration sensible d’ici la fin de l’année.
"Les performances des conteneurs sont décevantes"
En revanche, au chapitre des bonnes nouvelles, hormis la nouvelle liaison Lyon-Zeebrugge, les professionnels et les membres de Medlink Ports ont apprécié la presque simultanéité entre la sortie du nouveau produit "Medlink Safe" et celle du Règlement local de matières dangereuses du port de Lyon-CNR, très attendu par les opérateurs. "La version RLMD est en cours d’expérimentation pour deux ans minimum avant la validation du règlement par la préfecture. Elle s’applique à Lyon-Terminal pour la manutention de conteneurs et à Europorte pour la traction ferroviaire".
Le but du RLMD est d’uniformiser le temps de stationnement des conteneurs sur le port de Lyon en cohérence avec ce qui se fait sur le port de Marseille-Fos. Il s’agit d’un moyen visant à favoriser le report modal des matières dangereuses sur le fleuve qui est aujourd’hui estimé à un faible 4 % alors que le fluvial est le mode le plus sécurisé pour le transport de matières dangereuses dans la vallée du Rhône. Avec Medlink Safe, l’objectif est d’arriver à 10 % à l’horizon 2020. La région Auvergne-Rhône-Alpes est la première région exportatrice de France pour les produits et matières dangereuses.
Un itinéraire ferroviaire pour une entrée directe par le nord dans le port de Lyon a été créé récemment par SNCF Réseau. Cette amélioration des fonctionnalités, depuis longtemps attendue, permet de répondre aux besoins spécifiques des trafics fret. L’accès direct est permis grâce aux travaux d’électrification de la voie de raccordement entre le réseau ferré national (gare de La Guillotière) et le faisceau ferroviaire dit "voie de Montagny". L’électrification de deux voies de 750 mètres est en cours pour compléter le dispositif et les travaux seront achevés lors du deuxième trimestre 2017.