L’infrastructure d’entrée sud de la Moselle canalisée près de Nancy approche du seuil d’un million de tonnes deux ans après sa relance par un nouvel exploitant.
Placée sous les feux de la rampe le 8 décembre, la renaissance d’un trafic sur le petit gabarit au départ du port de Neuves-Maisons (Meurthe-et-Moselle) revêt une dimension symbolique forte. L’exploitant de l’infrastructure, Lorport, espère atteindre un premier palier de 100.000 tonnes annuelles pour ces flux via le canal des Vosges jusqu’à Chavelot et Golbey, au nord d’Epinal.
Le volume ne serait alors pas négligeable et la liaison concernée offre à Lorport une porte d’entrée vers un hinterland supplémentaire, celui du tissu d’industries des Vosges fort notamment de papeteries. Mais il reste marginal au regard des performances réalisées en grand gabarit : en provenance et en direction de la Moselle canalisée jusqu’à la mer du Nord, le port de Neuves-Maisons a enregistré un trafic de 950.000 tonnes en 2021.
Le chiffre se situe dans la fourchette haute des objectifs que s’était fixés l'opérateur il y a deux ans, à sa reprise de la gestion du site. "Nous avons capté 600.000 tonnes de nouveaux trafics venant s’ajouter à celui de l’aciérie SAM-Riva sur place", souligne Christophe Mendes, directeur général de Lorport.
Cette performance est le fruit des quelque 11 millions d’euros de modernisation et agrandissement de l’infrastructure vieillissante qui ont été engagés par la société, propriété de la famille du luxembourgeois Bétons Feidt ayant implanté des centrales à béton un peu partout le long de la Moselle.
30 % d’expéditions
Le dynamisme commercial a également fait son œuvre. Le trafic se répartit en 30 % d’expéditions – pneus déchiquetés, sables de carrières, ciment, ou encore céréales – et 70 % d’importations, constituées notamment de papier et carton recyclés, de pâte à papier, de clinker pour le ciment, etc.
Sur la base des flux de l’aciérie utilisatrice historique, répartis en 60 % d’entrées (ferrailles) et 40 % de sorties (armatures pour béton), le nouvel exploitant est parvenu à organiser des trafics dans le sens inverse. "Ainsi, 82 % des bateaux qui circulent pour les besoins de la SAM font désormais l’aller-retour à pleine charge", souligne Christophe Mendes.
Objectif connexion ferroviaire
Sa situation d’entrée sud du réseau lorrain fait de Neuves-Maisons la destination fluviale naturelle pour les chargements des Vosges, du sud de la Meurthe-et-Moselle et de la Haute-Marne, autant de bastions industriels.
Lorport y poursuit les investissements et les nouveaux projets. Il mettra en service durant le premier semestre deux entrepôts couverts de près de 3 000 m2 s’ajoutant à 16.000 m2 de stockage à l’air libre. Et il a lancé les études pour la connexion au rail. Compléter le petit bout de réseau ferré qui s’arrête tout près donnera au port la dimension intermodale qui pourra lui apporter de nouveaux relais de croissance.
Le volume ne serait alors pas négligeable et la liaison concernée offre à Lorport une porte d’entrée vers un hinterland supplémentaire, celui du tissu d’industries des Vosges fort notamment de papeteries. Mais il reste marginal au regard des performances réalisées en grand gabarit : en provenance et en direction de la Moselle canalisée jusqu’à la mer du Nord, le port de Neuves-Maisons a enregistré un trafic de 950.000 tonnes en 2021.
Le chiffre se situe dans la fourchette haute des objectifs que s’était fixés l'opérateur il y a deux ans, à sa reprise de la gestion du site. "Nous avons capté 600.000 tonnes de nouveaux trafics venant s’ajouter à celui de l’aciérie SAM-Riva sur place", souligne Christophe Mendes, directeur général de Lorport.
Cette performance est le fruit des quelque 11 millions d’euros de modernisation et agrandissement de l’infrastructure vieillissante qui ont été engagés par la société, propriété de la famille du luxembourgeois Bétons Feidt ayant implanté des centrales à béton un peu partout le long de la Moselle.
30 % d’expéditions
Le dynamisme commercial a également fait son œuvre. Le trafic se répartit en 30 % d’expéditions – pneus déchiquetés, sables de carrières, ciment, ou encore céréales – et 70 % d’importations, constituées notamment de papier et carton recyclés, de pâte à papier, de clinker pour le ciment, etc.
Sur la base des flux de l’aciérie utilisatrice historique, répartis en 60 % d’entrées (ferrailles) et 40 % de sorties (armatures pour béton), le nouvel exploitant est parvenu à organiser des trafics dans le sens inverse. "Ainsi, 82 % des bateaux qui circulent pour les besoins de la SAM font désormais l’aller-retour à pleine charge", souligne Christophe Mendes.
Objectif connexion ferroviaire
Sa situation d’entrée sud du réseau lorrain fait de Neuves-Maisons la destination fluviale naturelle pour les chargements des Vosges, du sud de la Meurthe-et-Moselle et de la Haute-Marne, autant de bastions industriels.
Lorport y poursuit les investissements et les nouveaux projets. Il mettra en service durant le premier semestre deux entrepôts couverts de près de 3 000 m2 s’ajoutant à 16.000 m2 de stockage à l’air libre. Et il a lancé les études pour la connexion au rail. Compléter le petit bout de réseau ferré qui s’arrête tout près donnera au port la dimension intermodale qui pourra lui apporter de nouveaux relais de croissance.
