Port de Nice : l’activité encalminée

Érosion de la croisière, fret dépendant du ciment, trafic corse pénalisé par la SNCM, ce sera une année "sans" pour le port de Nice qui doit subir par ailleurs le chantier de la ligne 2 du tramway.
Activité principale du port de Nice, le trafic avec la Corse subit le naufrage de la SNCM. Et son challenger, Corsica Ferries, qui détient déjà 75 % du trafic, a récupéré les créneaux libérés pour augmenter ses rotations avec son unité «Sardinia Vera» (1.500 passagers et 550 véhicules). À fin août, le trafic corse s’élevait à 557.000 passagers. Il sera inférieur à celui de 2014 (716.174 passagers) déjà en recul par rapport  à 2013 (près de 800.000). Corsica Ferries  en profite pour annoncer l’ouverture en juin d'une ligne vers Porto-Vecchio assurée par trois fréquences hebdomadaires. La direction du port souhaite le retour d’un concurrent (nouvelle SNCM ?) pour dynamiser ce trafic. Nice est le port français le plus proche de la Corse, un atout pour les économies de carburant. Mais son principal handicap reste des quais limités à l’accueil d’unités de moins de 210 mètres de long.

Le fret toujours lié au ciment

Le fret est toujours lié à l’exportation du ciment qui fluctue au gré des contrats des cimenteries Vicat ou Lafarge du pays niçois. À fin août, le tonnage exporté s’élevait 128.000 tonnes. Le trafic sera donc comparable en fin d’année à celui de 2014 (140.000 tonnes dont 94.000 tonnes vers la Corse, 23.000 tonnes vers l’Algérie, 12.000 tonnes vers l’Italie). Le port est toujours leader pour ce type de fret qui a atteint son record en 2001 avec 300.000 tonnes. La compagnie CFT y a basé à l’année son navire cimentier le «Capo Nero». 

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