Port de Nice : un trafic à marée basse

Effondrement du trafic corse, croisière en chute, un fret atone, le port de Nice perd progressivement son trafic historique au bénéfice de la plaisance, notamment des "super yachts" qui, profitant du retrait des mouvements des cars ferries, occupent les quais.
"C’est une année de redistribution des cartes pour le trafic", constate diplomatiquement Jean-Marc Bérard, nouveau directeur des exploitations portuaires à la CCI Nice-Côte d’Azur (Nice-Villefranche, Golfe Juan et Cannes). Les résultats ne sont guère favorables pour un port urbain sans possibilité d’extension avec des riverains toujours prompts à dénoncer les nuisances liées à l’activité d’un port de commerce.
Le trafic pour la Corse enregistre une chute quasi historique de 40 % après le départ de Moby Lines et la réduction des escales des ferries de Corsica Ferries qui se limitent à la desserte de Bastia et, accessoirement l’été, de quelques rotations vers la Sardaigne. Avec 400.000 passagers en 2019, le trafic chute lourdement (682.000 passagers en 2018). C’est le plus mauvais chiffre enregistré à Nice qui traitait il y a dix ans plus d’un million de passagers.
Pourtant, le port possède pour atout celui d’être le plus proche de la Corse, permettant aux compagnies des économies de carburant, des escales plus courtes, davantage de rotations et des traversées de jour. Certains ferries pourraient accomplir jusqu’à quatre traversées par 24 heures, ce qui n’est pas le cas pour Toulon et encore moins Marseille.

Transport maritime

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15