Le trafic du Port autonome de Nouvelle-Calédonie (PANC) a reculé en 2015 de 4,3 %, repassant sous la barre des 5 millions de tonnes (4,919 Mt). Le ralentissement de l'industrie du nickel du fait de l'effondrement des cours mondiaux de ce métal a pesé négativement sur le résultat global, tandis que les autres segments étaient stables dans l'ensemble.
Le trafic intérieur, quasi-exclusivement consacré aux activités de transformation du nickel extrait sur l'île, a reculé de 7,6 %, à 3.081 Mt. Le minerai acheminé depuis les sites d'extraction vers l'usine de la Société Le Nickel (SLN) sur le port de Nouméa a perdu 8 % de son volume, pour atteindre 2,959 Mt.
Ralentissement de la production de SLN
Le recul de la demande en nickel ne s'est pas encore vraiment répercuté sur le trafic extérieur. Les mattes et le ferro-nickel, exportés en conteneurs, n'ont perdu que 1,8 %, à 200.559 tonnes et les échanges de Nouméa avec le reste du monde ont augmenté de 1,6 % (1,837 Mt). Cette hausse a été favorisée par celle des entrées de vracs liquides (687.335 tonnes, + 9,7 %), tandis que les vracs solides (charbon, gypse et clinkers) perdaient 6,5 % (330.178 tonnes), entraînés par le charbon (- 8 %, 242.178 tonnes).
La Société Le Nickel (SLN) a prévenu qu'elle allait progressivement mettre fin à sa production de mattes en 2016, du fait de la chute de la demande de l'usine Eramet de Sandouville, près du Havre, ce qui devrait se répercuter dans les résultats de cette année. Les mattes représentent environ 20 % de la production de SLN.
Le trafic intérieur, quasi-exclusivement consacré aux activités de transformation du nickel extrait sur l'île, a reculé de 7,6 %, à 3.081 Mt. Le minerai acheminé depuis les sites d'extraction vers l'usine de la Société Le Nickel (SLN) sur le port de Nouméa a perdu 8 % de son volume, pour atteindre 2,959 Mt.
Ralentissement de la production de SLN
Le recul de la demande en nickel ne s'est pas encore vraiment répercuté sur le trafic extérieur. Les mattes et le ferro-nickel, exportés en conteneurs, n'ont perdu que 1,8 %, à 200.559 tonnes et les échanges de Nouméa avec le reste du monde ont augmenté de 1,6 % (1,837 Mt). Cette hausse a été favorisée par celle des entrées de vracs liquides (687.335 tonnes, + 9,7 %), tandis que les vracs solides (charbon, gypse et clinkers) perdaient 6,5 % (330.178 tonnes), entraînés par le charbon (- 8 %, 242.178 tonnes).
La Société Le Nickel (SLN) a prévenu qu'elle allait progressivement mettre fin à sa production de mattes en 2016, du fait de la chute de la demande de l'usine Eramet de Sandouville, près du Havre, ce qui devrait se répercuter dans les résultats de cette année. Les mattes représentent environ 20 % de la production de SLN.
"Extensions en prévision"
Du minerai est également exporté vers l'Australie, la Corée du Sud et le Japon directement depuis les sites d'extraction. Ce trafic, qui n'est pas comptabilisé dans les trafic du PANC, est en progression de 3,3 %, soit 5,57 Mt.
Baromètre de la demande de consommation locale, le niveau d'entrées de marchandises diverses a été stable, à 551.830 tonnes (- 0,2 %).
Avec 102.680 EVP (+ 2,1 %), le trafic général de conteneurs du PANC a battu son record de l'an dernier, mais c'est uniquement le fait des vides, qui ont poussé de 10 %, à 44.497 EVP. En tonnage, les marchandises conteneurisées ont reculé de 0,7 %.
L'extension du terminal à conteneurs est le dossier du moment à Nouméa. L'appel d'offres n'a toujours pas été relancé après l'annulation du précédent marché public alors qu'un tiers des travaux avait été réalisé. Le port est en discussion sur les modalités d'indemnisation et de rachat du matériel à l'ancien titulaire du marché. "Nous faisons tout pour être à même de réattribuer le marché pour fin 2016", affirme Philippe Lafleur, directeur du PANC. L'appel d'offres pour le dragage a été suspendu. Il sera relancé à temps pour que les travaux soient livrés au même moment. Environ seize mois seront nécessaires pour terminer le quai et six mois pour réaliser le dragage.
De ce contre-temps, la direction du port ne redoute pas d'impact à court terme sur la desserte maritime de la Nouvelle-Calédonie. Le besoin se fait plus pressant dans le domaine de la croisière où le PANC avoue être "dépassé par les événements".
"La demande ne cesse de croître et les bateaux sont de plus en plus grands", constate Philippe Lafleur, qui explique que 60 % des paquebots ne peuvent déjà plus être traités en petite rade car il dépassent la limite des 250 mètres. Ceux-là sont accueillis au terminal à conteneurs, où ils côtoient aussi les car carriers. En 2015, le trafic n'a augmenté que de 2 % (357.323 passagers), avec un nombre d'escales quasi identique à l'année précédente (169).
L'agrandissement du quai de croisière est inscrit au schéma directeur 2014-2025 du port. L'appel d'offres pourrait être lancé en 2017. La réorganisation du terre-plein qui sera divisé entre les activités croisière et conteneurs ainsi que les accès passagers à la ville de Nouméa seront traités parallèlement. Le calendrier est en cours de préparation, il est lui aussi espéré pour la fin de cette année.