Développer l’offre de transport ferroviaire vers les façades maritimes hors des "voies" principales : la convention de partenariat, signée au début de l’été entre le Port autonome de Strasbourg et SNCF Logistics poursuit cet objectif.
L’accord revêt une dimension nationale et internationale. À l’intérieur de l’Hexagone, il vise à développer les trafics et services vers la mer du Nord et la Méditerranée dans un contexte reconnu unanimement comme insatisfaisant : les flux vers Le Havre, assurés par Naviland Cargo, font un gros détour par Lyon et aucune liaison n’existe vers Dunkerque. Hors des frontières nationales, la priorité va à l’Allemagne dans l’objectif de se connecter aux grands corridors européens : le Rhin-Alpes proche, mais aussi ceux qui émergent plus à l’Est comme le mer Baltique-mer du Nord qui emprunte la "nouvelle" route de la soie chinoise.
Pour doper l'offre, l'une des pistes de montage consiste en des appels à manifestation d'intérêt, tels que le port d'Anvers les pratique par exemple auprès d'opérateurs privés.
L’accord revêt une dimension nationale et internationale. À l’intérieur de l’Hexagone, il vise à développer les trafics et services vers la mer du Nord et la Méditerranée dans un contexte reconnu unanimement comme insatisfaisant : les flux vers Le Havre, assurés par Naviland Cargo, font un gros détour par Lyon et aucune liaison n’existe vers Dunkerque. Hors des frontières nationales, la priorité va à l’Allemagne dans l’objectif de se connecter aux grands corridors européens : le Rhin-Alpes proche, mais aussi ceux qui émergent plus à l’Est comme le mer Baltique-mer du Nord qui emprunte la "nouvelle" route de la soie chinoise.
Pour doper l'offre, l'une des pistes de montage consiste en des appels à manifestation d'intérêt, tels que le port d'Anvers les pratique par exemple auprès d'opérateurs privés.
"Se connecter aux corridors européens"
"On constate que les offres se développent sur la rive droite du Rhin, en direction de l’Est. Il importe donc que nous bougions pour ne pas marginaliser Strasbourg et la rive gauche", souligne Jean-Louis Jérôme, directeur général du Port autonome. Cet impératif est renforcé par l’ouverture l’an prochain du nouveau terminal conteneurs multimodal de Lauterbourg, au nord de Strasbourg. "Les chargeurs ne cessent de nous le dire : ils ne veulent plus dépendre d’un seul mode, et ils veulent une alternative immédiatement opérationnelle au fluvial en cas de basses eaux", appuie Jean-Louis Jérôme.
Par cette convention, le Port autonome entend construire une coopération plus formelle avec SNCF Logistics en tant que tractionnaire et qu'opérateur de liaisons via ses filiales comme Naviland. Mais cette collaboration ne sera pas exclusive. Elle entend aussi faire avancer le sujet sans attendre les harmonisations de réglementations et d’infrastructures, nécessaires au développement des trafics européens, mais plus lourdes à mettre en œuvre.