Une route dominante, mais une réelle marge de progression pour les solutions alternatives grâce au multimodal : l’étude sur les flux de marchandises dans la zone portuaire de Strasbourg aboutit à cette conclusion. Réalisée et diffusée cet automne par l’agence d’urbanisme strasbourgeoise Adeus avec la contribution du Port autonome, l’enquête visait à constituer une vue d’ensemble sur les trafics générés par la zone portuaire, leur rayon d’action, le choix des modes et les possibilités de report modal. Cent neuf entreprises y ont répondu, soit un peu plus de la moitié de celles qui génèrent des flux de marchandises. L’international représente 43 % de leurs réceptions et un tiers des expéditions.
La route occupe 73 %, mais le trimodal route-fleuve-fer résiste bien avec 17 %, mieux que le bimodal route-fleuve (5 %) ou route-fer (3 %) et le fleuve seul (2 %). Les entreprises se montrent disposées à développer le report modal dès lors que la qualité des infrastructures est au rendez-vous. Elles le prouvent avec les terminaux à conteneurs du Port autonome où la route ne représente que 50 % des tonnages. Elles le déclarent pour le ferroviaire mais seulement 16 des 40 établissements embranchés l’utilisent effectivement, les autres invoquent les obstacles techniques, la non-compétitivité du fer ou le fait que leurs fournisseurs ou clients s’en soient déconnectés. "Des potentiels en multimodal sont sous-employés, auxquels la valorisation des terrains bord à eau, atout majeur du port, peut offrir de nouvelles perspectives", conclut l’étude.
La route occupe 73 %, mais le trimodal route-fleuve-fer résiste bien avec 17 %, mieux que le bimodal route-fleuve (5 %) ou route-fer (3 %) et le fleuve seul (2 %). Les entreprises se montrent disposées à développer le report modal dès lors que la qualité des infrastructures est au rendez-vous. Elles le prouvent avec les terminaux à conteneurs du Port autonome où la route ne représente que 50 % des tonnages. Elles le déclarent pour le ferroviaire mais seulement 16 des 40 établissements embranchés l’utilisent effectivement, les autres invoquent les obstacles techniques, la non-compétitivité du fer ou le fait que leurs fournisseurs ou clients s’en soient déconnectés. "Des potentiels en multimodal sont sous-employés, auxquels la valorisation des terrains bord à eau, atout majeur du port, peut offrir de nouvelles perspectives", conclut l’étude.