Ayant subi l’impact des basses eaux du Rhin et des conséquences directes et indirectes du conflit ukrainien, l’infrastructure alsacienne limite son recul à un peu moins de 7 %, grâce à une compensation partielle par le ferroviaire.
Comme attendu, le port de Strasbourg a conclu 2022, année de basses eaux, par une diminution de son trafic. Ce recul s’établit à 6,9 % mais il aurait pu être plus important si les transferts entre fluvial et ferroviaire ne s’étaient pas opérés pendant la période d’étiage de 50 jours. Les volumes transportés par la voie d’eau ont en effet reculé de 8,9 % (soit un total de 6,37 millions de tonnes) mais ceux ayant emprunté le rail ont progressé de 5,3 % (soit 1,21 million de tonnes). Au cumul, les Ports de Strasbourg (PAS) ont donc enregistré un trafic de 7,58 millions de tonnes, en ligne avec leur moyenne de long terme. "La diminution au global n’est pas exclusivement à mettre sur le compte des basses eaux. La guerre en Ukraine a également exercé son impact", souligne la directrice générale des PAS, Claire Merlin. Le conflit a entraîné une raréfaction des bateaux disponibles sur le Rhin qui ont été mobilisés en partie pour acheminer les surcroîts de charbon…
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