
© Port de Valence
En janvier 2012, cinq entités ont constitué Valence Euro-Rhône, association de préfiguration d’un modèle économique intégré qui associera les pouvoirs publics. L’association prépare son offre de services multimodaux dans la droite ligne du Grenelle de l’environnement qui prévoit une augmentation de 25 % de la part du transport non routier et non aérien à l’horizon 2022 ainsi que du Plan Rhône financé par l’État, l’Union européenne et les trois régions riveraines du Rhône et la CNR. Elle travaille sur trois axes : le renforcement d’une connexion trimodale, la composition d’une offre multiservices pour le transport routier, la création d’un service de ferroutage compétitif à moyenne distance qui améliorera, à terme, la fluidité des trafics dans la vallée du Rhône.
Un investissement de 14 millions d’euros
Les programmes d’investissements sont estimés à 14 millions d’euros et sont validés côté CCI, CNR et Valence Agglo. La demande de fonds au niveau régional, national et européen ne sera sans doute pas aisée à concrétiser en cette période de vaches très maigres. Les travaux concernent notamment l’allongement de la voie ferrée qui dessert la zone industrielle de la Motte de 7 km à 10 km, l’acquisition par la CCI de la Drôme d’une nouvelle grue portuaire, la création d’un chantier de transport combiné rail/fleuve-rail/route après le déclassement d’une voie communale qui séparait le faisceau d’échanges du port de commerce. "La grue permettra de manutentionner des charges de 85 tonnes au crochet et elle améliorera les cadences qui passeront à 25 conteneurs par heure et à 500 tonnes par heure pour le traitement des vracs", observe Véronique Pulcherie, directrice des équipements à la CCI de la Drôme, qui aimerait voir les premiers coups de pioche en 2013.
Un investissement de 14 millions d’euros
Les programmes d’investissements sont estimés à 14 millions d’euros et sont validés côté CCI, CNR et Valence Agglo. La demande de fonds au niveau régional, national et européen ne sera sans doute pas aisée à concrétiser en cette période de vaches très maigres. Les travaux concernent notamment l’allongement de la voie ferrée qui dessert la zone industrielle de la Motte de 7 km à 10 km, l’acquisition par la CCI de la Drôme d’une nouvelle grue portuaire, la création d’un chantier de transport combiné rail/fleuve-rail/route après le déclassement d’une voie communale qui séparait le faisceau d’échanges du port de commerce. "La grue permettra de manutentionner des charges de 85 tonnes au crochet et elle améliorera les cadences qui passeront à 25 conteneurs par heure et à 500 tonnes par heure pour le traitement des vracs", observe Véronique Pulcherie, directrice des équipements à la CCI de la Drôme, qui aimerait voir les premiers coups de pioche en 2013.
"Acquisition d’une nouvelle grue portuaire"
Le port de Valence est géré par la CCI de la Drôme. Hormis son positionnement géographique intéressant, il dispose d’une denrée rare : le foncier. Un parc d’activité constitué autour du port comprend 240 hectares de terrain industriel et logistique dont 155 hectares sont déjà occupés par des chargeurs, transporteurs et logisticiens. Leroy Merlin a choisi Valence et mise sur le fluvial pour acheminer ses importations depuis Fos et joue un rôle d’exemple à suivre pour les zélateurs du projet. Une grande partie du foncier est maîtrisée par la CCI, par l’agglomération de Valence et par la CNR. Ce territoire va bénéficier de la prochaine modernisation de l’électrification de l’axe ferroviaire Valence-Grenoble.
Pour l’année 2012, les volumes manutentionnés tant pour les conteneurs avec 13.000 EVP que pour les produits vrac avec 360.000 tonnes seront inférieurs à ceux traités l’an dernier avec respectivement 16.000 EVP et 400.000 tonnes. Mais l’espoir demeure et les projets permettent de maintenir l’objectif des responsables du port qui reste de tripler les traitements multimodaux des marchandises dès 2015.