Un colloque entre les différents acteurs des ports de Lyon, Marseille et du Rhône a eu lieu, lundi 9 décembre. Objectif : resserrer les liens entre ces institutions, communiquer sur les résultats du port de Marseille-Fos, et rappeler l’importance du Rhône pour tout ce qui est transport de marchandises.
Renforcer une relation, somme toute, déjà forte entre Marseille et Lyon. C’était, en substance, l’objectif du colloque "Des connexions, des solutions" qui s’est tenu au musée des Confluences de Lyon, ce lundi 9 décembre, en présence du Medef Lyon-Rhône, de la CNR et des représentants du port de Marseille-Fos.
Une structure de 41.500 personnes
"Il y a un déficit grave de compréhension de ce qu’est devenu le port de Marseille", a regretté le président du port de Marseille-Fos, Hervé Martel. Aucune grève locale depuis 2011, un niveau de trafic global en hausse… Les avantages du port ont été présentés à une quarantaine d’entrepreneurs lyonnais. "Nous pouvons être fiers d’une structure qui embauche 41.500 personnes", a rappelé le président.
Une structure de 41.500 personnes
"Il y a un déficit grave de compréhension de ce qu’est devenu le port de Marseille", a regretté le président du port de Marseille-Fos, Hervé Martel. Aucune grève locale depuis 2011, un niveau de trafic global en hausse… Les avantages du port ont été présentés à une quarantaine d’entrepreneurs lyonnais. "Nous pouvons être fiers d’une structure qui embauche 41.500 personnes", a rappelé le président.
Une bonne santé qui ne peut être que renforcée par les connexions avec les ports de la métropole lyonnaise. Pour cela, Élisabeth Ayrault, présidente-directrice générale de la CNR, a réaffirmé l’importance du transport fluvial. Plus écologique, il permet de réduire de 50 % les émissions en CO2 sur un trajet. Une barge sur le Rhône peut ainsi transporter l’équivalent de trois trains, soit 150 camions. "Ce n’est pas une question de concurrence ou d’idéologie, mais simplement de juste répartition entre les types de transports, a-t-elle voulu marquer. Il est primordial d’alléger le trafic routier".
Un peu plus critique, Yves Chavent, de la CCI Lyon-Métropole, a pointé les potentiels surcoûts liés à la manutention lors du transport fluvial ou ferroviaire. Un argument qui pourrait être contredit à terme. La taxation des transports polluants pourrait en effet jouer en faveur des transports ferroviaires et fluviaux, d’après la dirigeante de la CNR. De plus, ces derniers sont moins risqués que les transports routiers où nombre de conducteurs peuvent être sujets à des "endormissements", a rappelé Élisabeth Ayrault.
Un peu plus critique, Yves Chavent, de la CCI Lyon-Métropole, a pointé les potentiels surcoûts liés à la manutention lors du transport fluvial ou ferroviaire. Un argument qui pourrait être contredit à terme. La taxation des transports polluants pourrait en effet jouer en faveur des transports ferroviaires et fluviaux, d’après la dirigeante de la CNR. De plus, ces derniers sont moins risqués que les transports routiers où nombre de conducteurs peuvent être sujets à des "endormissements", a rappelé Élisabeth Ayrault.
