
© Ports de Mulhouse-Rhin
Lancée en juillet, la ligne Ottmarsheim-Kaluga passera à trois rotations par semaine en avril et devrait atteindre en fin d’année son plein régime de cinq navettes hebdomadaires, soit un train par jour de 40 à 45 conteneurs de 40 pieds. Elle acheminera vers l’usine russe de PSA les pièces détachées de modèles produits sur les sites du constructeur à Mulhouse et à Sochaux, ainsi que des éléments Mitsubishi. Le temps de parcours sera de six jours. «Mais le fonctionnement est en flux tendu : tout est minuté. La performance est notoire sur une distance de 6.000 km. C’est un des plus beaux challenges européens de logistique», relève Jacky Scheidecker, directeur des Ports de Mulhouse-Rhin. Le transport est assuré par Gefco, qui est idéalement placé en tant qu’ancienne filiale de PSA revendue aux Chemins de fer russes (RZD). «Cette offre ouvre la porte de la Russie et de l’Asie. L’enjeu consiste à trouver des chargements pour le retour qui s’opère aujourd’hui à vide», ajoute Jacky Scheidecker.
Pour le port haut-rhinois, ce trafic vient à point nommé pour compenser l’arrêt en 2012 d’un autre flux PSA important : les pièces et sous-ensembles de voitures vers l’Iran en provenance de l’usine PSA de Vesoul. Conjugué à une conjoncture défavorable, l’effet s’est ressenti directement dans les statistiques de trafic. Le conteneur, tous modes confondus a reculé de 21 %, à 114.700 EVP, dont - 25 % pour le fluvial (37.600 EVP) et - 52 % pour le ferroviaire (15.900 EVP). Le routier, lui, s’est maintenu à 61.100 EVP.
Un hub vraquier bientôt opérationnel
Dans le vrac, l’évolution a été plus favorable. Le trafic fluvial total a progressé de 10 % pour s’établir à 4,96 millions de tonnes. Il revient pratiquement au niveau de 2010 après le creux de 2011 causé par les problèmes de navigation sur le Rhin. Les progressions les plus significatives concernent les céréales en augmentation annuelle de 11 % (1,14 million de tonnes au total), les minéraux ( + 38 %, à 1,11 million de tonnes) et les engrais (+ 62 %, à 276.600 tonnes). Les pétroliers sont en légère baisse de 4 % à 1,07 million de tonnes alors que le recul est plus marqué pour les produits chimiques (- 11,5 %, à 354.400 tonnes).
Installé dans les prochaines semaines au terme d’un investissement de 3 millions d’euros, un hub vraquier améliorera le service et doublera pratiquement la capacité de stockage sur le site de l’Île-Napoléon. Sa partie couverte permettra notamment de contrôler l’hygrométrie de produits destinés à l’industrie chimique, ce qui économisera la phase de leur séchage sur site avant leur entrée en production.
Pour le port haut-rhinois, ce trafic vient à point nommé pour compenser l’arrêt en 2012 d’un autre flux PSA important : les pièces et sous-ensembles de voitures vers l’Iran en provenance de l’usine PSA de Vesoul. Conjugué à une conjoncture défavorable, l’effet s’est ressenti directement dans les statistiques de trafic. Le conteneur, tous modes confondus a reculé de 21 %, à 114.700 EVP, dont - 25 % pour le fluvial (37.600 EVP) et - 52 % pour le ferroviaire (15.900 EVP). Le routier, lui, s’est maintenu à 61.100 EVP.
Un hub vraquier bientôt opérationnel
Dans le vrac, l’évolution a été plus favorable. Le trafic fluvial total a progressé de 10 % pour s’établir à 4,96 millions de tonnes. Il revient pratiquement au niveau de 2010 après le creux de 2011 causé par les problèmes de navigation sur le Rhin. Les progressions les plus significatives concernent les céréales en augmentation annuelle de 11 % (1,14 million de tonnes au total), les minéraux ( + 38 %, à 1,11 million de tonnes) et les engrais (+ 62 %, à 276.600 tonnes). Les pétroliers sont en légère baisse de 4 % à 1,07 million de tonnes alors que le recul est plus marqué pour les produits chimiques (- 11,5 %, à 354.400 tonnes).
Installé dans les prochaines semaines au terme d’un investissement de 3 millions d’euros, un hub vraquier améliorera le service et doublera pratiquement la capacité de stockage sur le site de l’Île-Napoléon. Sa partie couverte permettra notamment de contrôler l’hygrométrie de produits destinés à l’industrie chimique, ce qui économisera la phase de leur séchage sur site avant leur entrée en production.