Réélu pour trois ans à la présidence de l’Union maritime et portuaire du Havre (Umep), lors de son assemblée générale le 22 juin, Michel Segain a établi le bilan de sa première mandature : "Notre plan stratégique Seine Port Europe à 2050, présenté en janvier 2017, a été repris par le Conseil de développement et le Conseil des investisseurs du Grand Port maritime du Havre".
Les infrastructures réclamées par ce plan, à savoir notamment l’extension de Port 2000 et l’accès fluvial direct à Port 222, devaient être validées par le Conseil de surveillance du 29 juin. "Les membres de ce conseil ont une lourde responsabilité quant au résultat de ce vote, leurs mains ne trembleront pas, j’en suis convaincu".
Restent des dossiers en cours, eux aussi inscrits dans le plan stratégique de l’Umep et de la Fédération des communautés portuaires de l’axe Seine (FCPAS), que préside également Michel Segain : il s’agit ainsi de "s’engager fermement sur le corridor ferroviaire Atlantique", destiné à atteindre l’Allemagne et l’Europe de l’Est, et de transformer l’axe Seine en "une dorsale structurante qui doit faire de Paris une ville-monde, comme le sont Londres ou New York". Enfin, si "la politique maritime et portuaire n’est pas encore annoncée", suite au rapport remis au Premier ministre, Édouard Philippe, par François Philizot, délégué interministériel chargé de l’axe Seine, Michel Segain le déplore : "La majeure partie des acteurs de l’axe Seine sont trop timorés au regard des enjeux à venir". Il insiste : "Il nous faut réussir la transformation de la gouvernance des trois ports".
Restent des dossiers en cours, eux aussi inscrits dans le plan stratégique de l’Umep et de la Fédération des communautés portuaires de l’axe Seine (FCPAS), que préside également Michel Segain : il s’agit ainsi de "s’engager fermement sur le corridor ferroviaire Atlantique", destiné à atteindre l’Allemagne et l’Europe de l’Est, et de transformer l’axe Seine en "une dorsale structurante qui doit faire de Paris une ville-monde, comme le sont Londres ou New York". Enfin, si "la politique maritime et portuaire n’est pas encore annoncée", suite au rapport remis au Premier ministre, Édouard Philippe, par François Philizot, délégué interministériel chargé de l’axe Seine, Michel Segain le déplore : "La majeure partie des acteurs de l’axe Seine sont trop timorés au regard des enjeux à venir". Il insiste : "Il nous faut réussir la transformation de la gouvernance des trois ports".
"L’axe Seine, une dorsale structurante qui doit faire de Paris une ville-monde"
Et de prôner, une fois encore, la fusion des trois entités de Haropa, Le Havre-Rouen-Paris, sous la forme d’une société d’économie mixte créée avec l’État, les régions et les acteurs privés. Cela "donnerait une vision claire et forte de l’organisation portuaire et de sa commercialisation".
Le port du Havre va investir 500 millions d'euros
Le port du Havre va investir 500 millions d'euros sur plusieurs années pour son développement, a annoncé vendredi 29 juin la présidente de son Conseil de surveillance, Emmanuèle Perron. À court terme, la priorité des investissements est donnée au "parachèvement de Port 2000", le terminal à conteneurs inauguré en 2006. Ces travaux, évalués à 275 millions d'euros, porteront sur les accès fluviaux avec la réalisation d'une "chatière", ou passage dans les digues, et de deux nouveaux postes à quai. Les travaux d'investissement retenus par le Conseil de surveillance sont notamment l'extension du terminal roulier, la sécurisation route/fer, la poursuite de l'aménagement des parcs logistiques et le réaménagement des terminaux Nord.
Le port du Havre va investir 500 millions d'euros sur plusieurs années pour son développement, a annoncé vendredi 29 juin la présidente de son Conseil de surveillance, Emmanuèle Perron. À court terme, la priorité des investissements est donnée au "parachèvement de Port 2000", le terminal à conteneurs inauguré en 2006. Ces travaux, évalués à 275 millions d'euros, porteront sur les accès fluviaux avec la réalisation d'une "chatière", ou passage dans les digues, et de deux nouveaux postes à quai. Les travaux d'investissement retenus par le Conseil de surveillance sont notamment l'extension du terminal roulier, la sécurisation route/fer, la poursuite de l'aménagement des parcs logistiques et le réaménagement des terminaux Nord.