
Le "Matterhorn" parti se faire démolir à Bordeaux © Surfrider
Alors que la France vient d’adopter une loi autorisant sa ratification, Armateurs de France demande l’entrée en vigueur rapide, au niveau international, de la convention de Hong Kong pour le recyclage sûr et écologiquement rationnel des navires.
Rappelant qu'une proposition de règlement européen est actuellement en cours de discussion à Bruxelles et à Strasbourg, l'association professionnelle des armateurs souhaite que ces travaux aboutissent à un texte qui "ne remette pas en cause le dispositif de la convention de Hong Kong". Selon les armateurs français, "les critères de recyclage «propres» doivent être identiques". Ils soulignent que "l’instauration d’une taxe pour le recyclage «propre» n’est pas un moyen réaliste de lutter contre le dumping environnemental".
Pour Armateurs de France, la priorité est la mise en œuvre rapide d’un dispositif juridique international efficace. Toute tentative d’agir à un niveau local, national ou européen laisserait en dehors les principaux chantiers navals, tous non européens, et désavantagerait l’industrie européenne, tout en étant peu efficace au plan mondial.
"Le recyclage propre des navires est une priorité pour les armateurs français", commente Raymond Vidil, président de l'association. Selon lui, "il est donc capital que la convention de Hong Kong entre en vigueur à l’échelle internationale dans les meilleurs délais. Toute action au niveau européen ne serait qu’un pis-aller, qui serait au mieux inefficace, au pire source de distorsion de concurrence".
Rappelant qu'une proposition de règlement européen est actuellement en cours de discussion à Bruxelles et à Strasbourg, l'association professionnelle des armateurs souhaite que ces travaux aboutissent à un texte qui "ne remette pas en cause le dispositif de la convention de Hong Kong". Selon les armateurs français, "les critères de recyclage «propres» doivent être identiques". Ils soulignent que "l’instauration d’une taxe pour le recyclage «propre» n’est pas un moyen réaliste de lutter contre le dumping environnemental".
Pour Armateurs de France, la priorité est la mise en œuvre rapide d’un dispositif juridique international efficace. Toute tentative d’agir à un niveau local, national ou européen laisserait en dehors les principaux chantiers navals, tous non européens, et désavantagerait l’industrie européenne, tout en étant peu efficace au plan mondial.
"Le recyclage propre des navires est une priorité pour les armateurs français", commente Raymond Vidil, président de l'association. Selon lui, "il est donc capital que la convention de Hong Kong entre en vigueur à l’échelle internationale dans les meilleurs délais. Toute action au niveau européen ne serait qu’un pis-aller, qui serait au mieux inefficace, au pire source de distorsion de concurrence".