
Cérémonies du souvenir sur la petite île toscane du Giglio, messes de toutes confessions sur chaque continent : familles de victimes et rescapés, ainsi que la compagnie Costa, commémorent dimanche 13 janvier le premier anniversaire du spectaculaire naufrage du "Concordia". Dans la nuit du 13 janvier 2012 ce géant des mers, transportant 4.299 personnes, dont plus de 3.200 touristes, heurte un écueil à 300 mètres du Giglio et vient s'échouer près du rivage. La navire prend beaucoup d'eau mais la majorité des passagers et membres d'équipage sont sauvés. Cependant trente-deux personnes meurent dans l'accident. Deux d'entre elles n'ont jamais été retrouvées.
Les cérémonies débuteront dimanche à 9 heures avec la remise en mer du bout de l'écueil emporté par le "Concordia" sur lequel une plaque commémorative avec les noms des victimes sera fixée. Suivront une messe dans l'église qui a accueilli cette nuit-là les premiers naufragés, une remise de médailles aux sauveteurs. À 20 h 45, heure de l'accident, des sirènes retentiront puis un concert de musique classique sera donné dans une autre église. Des messes seront organisées dans plusieurs villes européennes où résident des rescapés et seules les familles des victimes devraient faire le déplacement jusqu'à l'île. Costa Crociere organisera également une cérémonie hindoue à Bombay et Goa, une autre musulmane à Jakarta et Bali, une bouddhiste à Shanghai et deux messes catholiques à Manille et Lima. Ce jour-là, elle mettra les drapeaux en berne dans tous ses bureaux et sur tous ses navires.
Les trente victimes identifiées sont douze Allemands, six Français, six Italiens, deux Péruviens, deux Américains, un Hongrois et un Espagnol. Les deux victimes dont les corps n'ont pas été retrouvés sont un membre d'équipage indien et une passagère italienne. Le parquet de Grosseto, en charge de l'enquête, s'apprête à demander le renvoi en justice de huit des dix personnes impliquées, en classant sans suite la procédure pour les deux dernières. Parmi les huit inculpés, dont des dirigeants de la compagnie Costa Crociere et des officiers qui se trouvaient à bord, le plus connu est le commandant du navire, Francesco Schettino, accusé de naufrage, homicide par imprudence et abandon de navire. Il lui est interdit de quitter sa commune sans autorisation judiciaire. La justice le soupçonne d'avoir navigué trop près de l'île à grande vitesse pour une parade tous feux allumés dite de "salut" et d'avoir lancé tardivement la procédure d'évacuation. Elle l'accuse aussi d'avoir minimisé la situation face à la capitainerie et abandonné le navire avant la fin de l'évacuation.
Le renflouage du mastodonte de 114.500 tonnes, qui git toujours tout près du port, a pris un sérieux retard par rapport aux plans, qui prévoyaient son enlèvement en février de cette année. En octobre, des experts des entreprises américaine Titan et italienne Micoperi, en charge de cette opération, ont indiqué qu'elle n'aurait pas lieu avant l'été et la région toscane table désormais sur un enlèvement de l'épave en septembre.
Les cérémonies débuteront dimanche à 9 heures avec la remise en mer du bout de l'écueil emporté par le "Concordia" sur lequel une plaque commémorative avec les noms des victimes sera fixée. Suivront une messe dans l'église qui a accueilli cette nuit-là les premiers naufragés, une remise de médailles aux sauveteurs. À 20 h 45, heure de l'accident, des sirènes retentiront puis un concert de musique classique sera donné dans une autre église. Des messes seront organisées dans plusieurs villes européennes où résident des rescapés et seules les familles des victimes devraient faire le déplacement jusqu'à l'île. Costa Crociere organisera également une cérémonie hindoue à Bombay et Goa, une autre musulmane à Jakarta et Bali, une bouddhiste à Shanghai et deux messes catholiques à Manille et Lima. Ce jour-là, elle mettra les drapeaux en berne dans tous ses bureaux et sur tous ses navires.
Les trente victimes identifiées sont douze Allemands, six Français, six Italiens, deux Péruviens, deux Américains, un Hongrois et un Espagnol. Les deux victimes dont les corps n'ont pas été retrouvés sont un membre d'équipage indien et une passagère italienne. Le parquet de Grosseto, en charge de l'enquête, s'apprête à demander le renvoi en justice de huit des dix personnes impliquées, en classant sans suite la procédure pour les deux dernières. Parmi les huit inculpés, dont des dirigeants de la compagnie Costa Crociere et des officiers qui se trouvaient à bord, le plus connu est le commandant du navire, Francesco Schettino, accusé de naufrage, homicide par imprudence et abandon de navire. Il lui est interdit de quitter sa commune sans autorisation judiciaire. La justice le soupçonne d'avoir navigué trop près de l'île à grande vitesse pour une parade tous feux allumés dite de "salut" et d'avoir lancé tardivement la procédure d'évacuation. Elle l'accuse aussi d'avoir minimisé la situation face à la capitainerie et abandonné le navire avant la fin de l'évacuation.
Le renflouage du mastodonte de 114.500 tonnes, qui git toujours tout près du port, a pris un sérieux retard par rapport aux plans, qui prévoyaient son enlèvement en février de cette année. En octobre, des experts des entreprises américaine Titan et italienne Micoperi, en charge de cette opération, ont indiqué qu'elle n'aurait pas lieu avant l'été et la région toscane table désormais sur un enlèvement de l'épave en septembre.