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L'an dernier, le déficit commercial du Japon a atteint 2.492,7 milliards de yens (près de 25 milliards d'euros), a annoncé mercredi 25 janvier le ministère des Finances. Les importations de la troisième puissance économique mondiale ont bondi de 12 %, à cause d'une facture énergétique renchérie par l'envolée des achats en valeur de pétrole (+ 21,3 %) et de gaz naturel liquéfié (+ 37,5 %).
«Le Japon a dû importer du gaz comme jamais»
Outre la hausse des tarifs, le Japon a dû importer du gaz comme jamais pour approvisionner ses centrales thermiques, afin de compenser l'effondrement de la production nucléaire d'électricité du pays après l'accident de Fukushima. Depuis cette catastrophe, les réacteurs arrêtés pour maintenance régulière n'ont pas pu redémarrer en raison de l'obligation préalable d'effectuer des tests de résistance et d'obtenir l'approbation des autorités locales. Au 31 décembre, l'archipel ne disposait que de six unités en service sur un total de 54. Le pays a aussi élevé ses acquisitions de produits alimentaires, de 12,4 % en valeur.
Les exportations freinées
En 2011, les exportations se sont effritées pour leur part de 2,7 % par rapport à celles de 2010, plombées par un recul des livraisons à l'étranger de semi-conducteurs (- 14,2 %) et de voitures (- 2,1 %). La production des fabricants d'électronique et des constructeurs d'automobiles a été très perturbée par le séisme et le tsunami qui ont dévasté la région du Tohoku le 11 mars. Usines endommagées, approvisionnement interrompu ou réduit pendant des semaines, ces puissants secteurs de l'économie nippone ont connu un printemps désastreux qui les a contraints à diminuer leurs ventes hors du Japon. À l'automne, des inondations historiques en Thaïlande ont en outre perturbé les circuits habituels d'échanges de pièces détachées et produits finis, alors que la situation venait à peine de revenir à la normale au Japon.
Ces difficultés ont été aggravées par la vigueur historique du yen, considérée comme une valeur refuge en temps de crise, qui a renchéri leur production et amoindri leurs revenus provenant de l'étranger. En deuxième partie d'année, la dégradation de la conjoncture mondiale en lien avec la crise européenne d'endettement a de surcroît réduit les débouchés des firmes nippones.
Au sein de la région asiatique en croissance, le déficit commercial nippon vis-à-vis de la Chine, son premier partenaire commercial, a quintuplé et son excédent s'est notablement réduit envers la Corée du Sud et Taïwan. Le bénéfice tiré de ses échanges de biens a diminué de 8,2 % face aux États-Unis et de 31,3 % vis-à-vis de l'Union européenne à l'économie chancelante.
Les exportations freinées
En 2011, les exportations se sont effritées pour leur part de 2,7 % par rapport à celles de 2010, plombées par un recul des livraisons à l'étranger de semi-conducteurs (- 14,2 %) et de voitures (- 2,1 %). La production des fabricants d'électronique et des constructeurs d'automobiles a été très perturbée par le séisme et le tsunami qui ont dévasté la région du Tohoku le 11 mars. Usines endommagées, approvisionnement interrompu ou réduit pendant des semaines, ces puissants secteurs de l'économie nippone ont connu un printemps désastreux qui les a contraints à diminuer leurs ventes hors du Japon. À l'automne, des inondations historiques en Thaïlande ont en outre perturbé les circuits habituels d'échanges de pièces détachées et produits finis, alors que la situation venait à peine de revenir à la normale au Japon.
Ces difficultés ont été aggravées par la vigueur historique du yen, considérée comme une valeur refuge en temps de crise, qui a renchéri leur production et amoindri leurs revenus provenant de l'étranger. En deuxième partie d'année, la dégradation de la conjoncture mondiale en lien avec la crise européenne d'endettement a de surcroît réduit les débouchés des firmes nippones.
Au sein de la région asiatique en croissance, le déficit commercial nippon vis-à-vis de la Chine, son premier partenaire commercial, a quintuplé et son excédent s'est notablement réduit envers la Corée du Sud et Taïwan. Le bénéfice tiré de ses échanges de biens a diminué de 8,2 % face aux États-Unis et de 31,3 % vis-à-vis de l'Union européenne à l'économie chancelante.