Mercredi 14 juin, les présidents de la SNCF, Guillaume Pepy, Frédéric Saint-Geours et Patrick Jeantet, ont rencontré la ministre déléguée aux Transports, Élisabeth Borne, qui prépare sa feuille de route, pour lui présenter les orientations du groupe pour les années à venir. Au programme : reprise ou non par l'État des 52,8 milliards d'euros de dette du groupe public, calendrier de l'ouverture à la concurrence, ou encore projet de transformation de la SNCF.
Il s'agissait d'une première réunion de travail entre la ministre et les trois hommes, respectivement président du groupe et PDG de SNCF Mobilités, président du conseil de surveillance et PDG de SNCF Réseau. Guillaume Pepy a précisé en début de semaine que "la ministre est en train de préparer sa feuille de route", dans laquelle seront inscrits "ordre de priorité des sujets, enchaînement, méthode et calendrier".
En septembre, l'ancien gouvernement s'était prononcé contre une reprise, même partielle, de la dette abyssale de la SNCF - 44,9 milliards d'euros pour SNCF Réseau, 7,9 milliards pour SNCF Mobilités - au nom de la réduction des déficits publics. Mais, durant sa campagne, le président de la République Emmanuel Macron avait ouvert la porte à une reprise.
La SNCF doit également faire face à la fin de son monopole, et à l'arrivée prochaine de la concurrence, à partir de décembre 2020 pour les lignes TGV et Intercités, et au plus tard décembre 2023 sur les lignes régionales, sur lesquelles des expérimentations pourraient être menées dès décembre 2019.
Il s'agissait d'une première réunion de travail entre la ministre et les trois hommes, respectivement président du groupe et PDG de SNCF Mobilités, président du conseil de surveillance et PDG de SNCF Réseau. Guillaume Pepy a précisé en début de semaine que "la ministre est en train de préparer sa feuille de route", dans laquelle seront inscrits "ordre de priorité des sujets, enchaînement, méthode et calendrier".
En septembre, l'ancien gouvernement s'était prononcé contre une reprise, même partielle, de la dette abyssale de la SNCF - 44,9 milliards d'euros pour SNCF Réseau, 7,9 milliards pour SNCF Mobilités - au nom de la réduction des déficits publics. Mais, durant sa campagne, le président de la République Emmanuel Macron avait ouvert la porte à une reprise.
La SNCF doit également faire face à la fin de son monopole, et à l'arrivée prochaine de la concurrence, à partir de décembre 2020 pour les lignes TGV et Intercités, et au plus tard décembre 2023 sur les lignes régionales, sur lesquelles des expérimentations pourraient être menées dès décembre 2019.
