Présenté à Paris le 11 décembre, le rapport de l’Observatoire prospectif des emplois et qualifications dans les transports et la logistique 2018 "est porteur d’une très bonne nouvelle", selon son vice-président, Bruno Lefebvre : "la branche enregistre la forte progression de ses effectifs en 2017 pour atteindre le seuil record de plus de 700.000 salariés en hausse de 2,6 % par rapport à 2016". Cette dynamique se poursuit puisqu’en 2018 l’OPTL estime à près de 725.000 le nombre de salariés dans les secteurs des transports routiers et de la logistique, soit une nouvelle progression de 3,1 %. En deux ans, leurs différents métiers auront ainsi créé plus de 35.000 emplois nets !
Augmentation de l’activité
L’analyse de cette tendance montre que les recrutements sont davantage justifiés par des créations d’emplois que par des départs en retraite. D’ailleurs, le vieillissement des effectifs dans la route et la logistique se stabilise autour d’un âge moyen de 44 ans. Le principal levier d’embauche demeure donc la croissance d’activité et le remplacement pour des motifs de démissions, fin de CDD ou de ruptures conventionnelles. La croissance des emplois s’accompagne aussi d’une hausse des entreprises avec un seul salarié sous la forme d’indépendants. Dans le TRM par exemple, "plus de neuf fois sur dix, les établissements créés en 2017 sont sans autre salarié. Ce phénomène s’explique largement par l’essor du e-commerce et des services de livraison à domicile", note l’OPTL. Celui-ci constate également un recours accru à l’intérim en hausse de 20 % en 2017 après un développement de 15 % en 2016 déjà.
Enjeux de formation
La progression de l’intérim témoigne des difficultés persistantes rencontrées par les entreprises du transport routier et de la logistique à trouver des candidats répondant à leurs besoins. "La proportion d’entreprises déclarant éprouver des difficultés de recrutement s’accroît de 10 points en 2018 pour atteindre désormais 43 %". Deux métiers sont touchés en particulier : les conducteurs routiers et les postes d’opérateurs logistiques. Soulignant les enjeux de formation du secteur, dans le même temps, 600.000 personnes déclarent y rechercher un emploi.
Augmentation de l’activité
L’analyse de cette tendance montre que les recrutements sont davantage justifiés par des créations d’emplois que par des départs en retraite. D’ailleurs, le vieillissement des effectifs dans la route et la logistique se stabilise autour d’un âge moyen de 44 ans. Le principal levier d’embauche demeure donc la croissance d’activité et le remplacement pour des motifs de démissions, fin de CDD ou de ruptures conventionnelles. La croissance des emplois s’accompagne aussi d’une hausse des entreprises avec un seul salarié sous la forme d’indépendants. Dans le TRM par exemple, "plus de neuf fois sur dix, les établissements créés en 2017 sont sans autre salarié. Ce phénomène s’explique largement par l’essor du e-commerce et des services de livraison à domicile", note l’OPTL. Celui-ci constate également un recours accru à l’intérim en hausse de 20 % en 2017 après un développement de 15 % en 2016 déjà.
Enjeux de formation
La progression de l’intérim témoigne des difficultés persistantes rencontrées par les entreprises du transport routier et de la logistique à trouver des candidats répondant à leurs besoins. "La proportion d’entreprises déclarant éprouver des difficultés de recrutement s’accroît de 10 points en 2018 pour atteindre désormais 43 %". Deux métiers sont touchés en particulier : les conducteurs routiers et les postes d’opérateurs logistiques. Soulignant les enjeux de formation du secteur, dans le même temps, 600.000 personnes déclarent y rechercher un emploi.
"70 % des embauches dans la branche se font en CDI"
"Tous ces demandeurs d’emploi ne possèdent pas nécessairement les qualifications qui les rendraient immédiatement employable", reconnaît l’observatoire. À développer donc, les outils de formation de la branche enregistrent pourtant des augmentations significatives : + 11 % pour les titres professionnels délivrés, + 4 % pour les diplômes d’État. Les premiers se concentrent sur les postes de conducteurs routiers et préparateurs de commandes tandis que le BTS Transports et Prestations logistiques est plébiscité parmi les diplômes d’État (+ 21 %). Dans ce cadre, l’AFT a cofinancé près de 40.000 formations d’accès au métier de conducteur routier en 2017 dont 60 % via des titres professionnels pour lesquels intervient aussi l’OPCA Transports & Services. "L’année 2018 confirme donc les tendances observées depuis 2013 marquées par une dynamique positive de l’emploi dans la branche, des besoins en recrutement élevés et des difficultés prégnantes à pourvoir les postes, un défi pour l’avenir", conclut Bruno Lefebvre.