
L’État entend céder les 60 % qu'il détient au sein de la société de gestion de l'aéroport de Lyon © Satotrans
Le lancement de l'appel d'offres pour la privatisation de l'aéroport de Lyon se fera probablement la semaine prochaine, a-t-on appris mercredi 2 mars auprès du ministère de l’Économie. La réunion de consultation avec les actionnaires minoritaires de l'aéroport de Lyon "s'est plutôt bien passée", a indiqué une source proche du ministre Emmanuel Macron à l'issue de la rencontre. Un cahier des charges modifié sera soumis aux actionnaires d'ici la fin de la semaine avant publication en début de semaine prochaine et lancement dans la foulée de l'appel d'offres, selon la même source qui a précisé que le choix de l'acquéreur devrait intervenir avant la fin de l'été. L’État entend céder les 60 % qu'il détient au sein de la société de gestion de l'aéroport. La Chambre de commerce et d'industrie (CCI) détient 25 % des parts, la métropole de Lyon 7 %, le département 3 % et la région 5 %.
Minorité de blocage
Les actionnaires minoritaires ont demandé de disposer d'"une minorité de blocage au sein du Conseil de surveillance sur un certain nombre de décisions", la mise en place d'"un comité ad hoc pour le suivi du respect des engagements de l'acquéreur", et la possibilité de porter de cinq à sept ans la période de stabilité de l'actionnariat. Ils ont par ailleurs souhaité qu'une partie de la cession des 60 % de l’État leur soit rétrocédée pour être réinvestie dans le développement local.
Minorité de blocage
Les actionnaires minoritaires ont demandé de disposer d'"une minorité de blocage au sein du Conseil de surveillance sur un certain nombre de décisions", la mise en place d'"un comité ad hoc pour le suivi du respect des engagements de l'acquéreur", et la possibilité de porter de cinq à sept ans la période de stabilité de l'actionnariat. Ils ont par ailleurs souhaité qu'une partie de la cession des 60 % de l’État leur soit rétrocédée pour être réinvestie dans le développement local.
"Deux liaisons hebdomadaires supplémentaires pour Dubaï"
La question de la position de concurrence de l'aéroport de Lyon avec son voisin suisse de Genève, notamment sur la liaison avec les Émirats arabes unis, a également été évoquée. Les acteurs locaux ont ainsi demandé "deux liaisons hebdomadaires supplémentaires pour la desserte de Dubaï", selon la source proche du ministre qui a précisé qu'Emmanuel Macron avait rappelé qu'il s'agissait de "sujets distincts".