Pour les commerciaux en charge de la vente de prestations de transport de fret, l’année 2015 ne restera pas dans les annales. Selon le Commissariat général au développement durable (CGDD), les prix ont connu une tendance générale à la baisse dans la plupart des modes, à l’exception du transport aérien qui a pu revaloriser ses tarifs de 0,7 %. Ailleurs, la chute la plus importante revient au transport maritime. Sur un périmètre englobant le transport de vrac, très volatil, et par ferries, les prix se contractent de 9,2 %. En eau douce, le fluvial limite le repli à 3,9 % avec un recul de 4,2 % sur les parcours nationaux dont - 6,3 % sur le bassin du Nord-Pas-de-Calais, et de 1,2 % sur les trajets internationaux. Dans les mêmes tendances, le transport ferroviaire enregistre une diminution de 3,5 % due, pour l’essentiel, au fléchissement observé au plan domestique (- 4,4 %), tandis que les tarifs pratiqués sur les flux internationaux progressent de 1,7 %. Combinant une hausse de 0,8 % sur le transport de proximité, et des reculs de 1,1 % sur les trajets interurbains et de 0,3 % à l’international, le transport routier termine l’année 2015 sur une perte finale de 1,2 %. À l’intérieur, son segment messagerie-express résiste avec un tassement de ses prix à hauteur de - 0,1 %. Quant aux autres activités logistiques suivies par le CGDD, la stabilité relevée dans le stockage cache des variations sensibles entre les entrepôts frigorifiques (- 1,1 %) et non frigorifiques (+ 0,3 %). Si consolidés, les prix dans la manutention s’apprécient enfin de 0,4 %, ils bénéficient essentiellement des prestations portuaires (+ 0,5 %) alors que ceux des autres opérations régressent de 0,4 %.
Le rail se distingue
En termes de trafic exprimé en tonnes-kilomètres, le fret terrestre se replie en 2015 de 2,2 % dû à la chute du transport routier de marchandises sous pavillon français de 6,9 % ! Ventilé par segment, son activité nationale est en ligne avec la tendance générale (- 6,7 %), et l’international chute de 11,3 % ! Le compte d’autrui qui représente plus de quatre cinquièmes du transport routier sous pavillon national est à l’origine de ces résultats. Il accuse un repli de 8,9 % tandis que le compte propre se développe de 0,7 %.
Le rail se distingue
En termes de trafic exprimé en tonnes-kilomètres, le fret terrestre se replie en 2015 de 2,2 % dû à la chute du transport routier de marchandises sous pavillon français de 6,9 % ! Ventilé par segment, son activité nationale est en ligne avec la tendance générale (- 6,7 %), et l’international chute de 11,3 % ! Le compte d’autrui qui représente plus de quatre cinquièmes du transport routier sous pavillon national est à l’origine de ces résultats. Il accuse un repli de 8,9 % tandis que le compte propre se développe de 0,7 %.
"Le fret ferroviaire se développe de 5,6 % !"
Le rail repart à la hausse en revanche. Sensible, l’augmentation de son trafic s’élève à 5,6 % portée tant par ses flux nationaux (+ 6,1 %) qu’internationaux (+ 4,6 %). Quant au fluvial, il se classe entre la route et le rail avec une diminution de 3,7 % consolidant une perte de 4,1 % en domestique et de 2,7 % pour les échanges avec l’étranger. Selon la CGDD, le fret aérien a connu l’an passé une progression de 2,2 % tandis que les chiffres portuaires ne sont pas cumulés à ce jour.