La Journée méditerranéenne de l’air qui s’est tenue à Marseille s’est focalisée sur la question des ports. S’y est manifestée l’intégration par tous les acteurs de l’intérêt, y compris économique, des politiques de prévention de la pollution de l’air.
"Nous ne pouvons rien faire sans l’adhésion de toutes les parties prenantes", a martelé Christine Cabau-Woehrel à l’occasion de la première Journée méditerranéenne de l’air organisée le 14 novembre à Marseille et consacrée aux ports. La directrice du Grand Port maritime de Marseille a égrené les actions menées par l’établissement en matière de pollution atmosphérique, du branchement à quai des navires de La Méridionale à la possibilité de fournir des scrubbers mobiles ou du possible soutage au GNL. Mais elle a aussi assuré être soumise à "la participation active des armateurs" et a réclamé "une réglementation équitable, européenne et qui s’applique à tous de la même manière".
François Alfonsi, président de Qualitair Corse, initiateur de cette conférence avec son homologue Air Paca, s’est félicité d’une "prise de conscience que l’activité portuaire a des conséquences" sur la santé publique. Ce qui a permis de "réunir pour la première fois l’ensemble des acteurs dans une même salle", entreprises, collectivités, agences de l’État, parlementaires, associations environnementales et riverains.
Peu de leviers au niveau local
Une idée a fait consensus tout au long des débats : il faut arrêter d’opposer développement économique et développement durable. Surtout au vu du coût pour les finances – publiques et privées – des conséquences de la pollution de l’air sur la santé, plus de 100 milliards d’euros par an d’après un rapport du Sénat de 2015. Ce document comme les accords de Paris pris en fin de Cop21 la même année servent de catalyseurs, ce dernier posant un cadre par ses objectifs.
François Alfonsi, président de Qualitair Corse, initiateur de cette conférence avec son homologue Air Paca, s’est félicité d’une "prise de conscience que l’activité portuaire a des conséquences" sur la santé publique. Ce qui a permis de "réunir pour la première fois l’ensemble des acteurs dans une même salle", entreprises, collectivités, agences de l’État, parlementaires, associations environnementales et riverains.
Peu de leviers au niveau local
Une idée a fait consensus tout au long des débats : il faut arrêter d’opposer développement économique et développement durable. Surtout au vu du coût pour les finances – publiques et privées – des conséquences de la pollution de l’air sur la santé, plus de 100 milliards d’euros par an d’après un rapport du Sénat de 2015. Ce document comme les accords de Paris pris en fin de Cop21 la même année servent de catalyseurs, ce dernier posant un cadre par ses objectifs.