
© Airbus
"Nous avons l'impression d'être discriminés par le règlement européen. Nous avons décidé de nous engager pour une solution mondiale", a déclaré Peter Hintze, secrétaire d’État allemand au ministère de l’Économie, à l'issue d'une réunion rassemblant les secrétaires d’État et ministres soutenant Airbus. La taxe carbone européenne, entrée en vigueur le 1er janvier, oblige les compagnies opérant dans l'Union européenne, quelle que soit leur nationalité, à acheter l'équivalent de 15 % de leurs émissions de CO2, soit 32 millions de tonnes, pour lutter contre le réchauffement climatique. Pour l'heure, seules les compagnies européennes s'y conforment véritablement. Nombre de pays y sont opposés, dont les États-Unis qui redoutent que les bénéfices puissent servir à financer les dettes souveraines européennes et non un fonds pour l'environnement. Outre le boycott de la taxe, la Chine a pris des mesures de rétorsion en bloquant des commandes de compagnies chinoises pour des Airbus, dont une portant sur dix A330.
Les ministres européens ne sont pas opposés au principe d'une taxation mais exhortent à un dispositif général. "Nous privilégions un accord dans le cadre de l'OACI (Organisation internationale de l'aviation civile) et nous souhaitons que toute initiative soit prise pour qu'une solution puisse être trouvée dans ce cadre", a déclaré Frédéric Cuvillier, ministre français délégué aux Transports. Il a insisté aussi sur "la nécessité de ne pas fermer la porte aux discussions, notamment avec la Chine, compte tenu des enjeux que cela peut représenter".
Les ministres, qui s'exprimaient à l'occasion du salon aéronautique Ila de Berlin, espèrent que des solutions seront trouvées d'ici une réunion de l'OACI programmée en octobre 2013. Ils n'ont toutefois pas précisé quelles solutions concrètes pourraient être proposées. L'Ila se tient jusqu'au 16 septembre dans la capitale allemande.
Les ministres européens ne sont pas opposés au principe d'une taxation mais exhortent à un dispositif général. "Nous privilégions un accord dans le cadre de l'OACI (Organisation internationale de l'aviation civile) et nous souhaitons que toute initiative soit prise pour qu'une solution puisse être trouvée dans ce cadre", a déclaré Frédéric Cuvillier, ministre français délégué aux Transports. Il a insisté aussi sur "la nécessité de ne pas fermer la porte aux discussions, notamment avec la Chine, compte tenu des enjeux que cela peut représenter".
Les ministres, qui s'exprimaient à l'occasion du salon aéronautique Ila de Berlin, espèrent que des solutions seront trouvées d'ici une réunion de l'OACI programmée en octobre 2013. Ils n'ont toutefois pas précisé quelles solutions concrètes pourraient être proposées. L'Ila se tient jusqu'au 16 septembre dans la capitale allemande.