Les opérations de secours pour tenter de sauver quelque 14.600 moutons piégés en mer Noire dans les cales d'un navire naufragé ont pris fin après cinq jours d'intervention qui n'ont permis de sauver que 181 bêtes, a-t-on appris samedi 30 novembre de sources concordantes. Couché sur le flanc depuis dimanche 24 novembre à quelques centaines de mètres du port roumain de Midia, le navire devrait être prochainement renfloué : "Dès que la situation le permettra, le navire sera redressé et remorqué jusqu'au quai. Les carcasses d'animaux seront ensuite extraites des cales et envoyées à l'incinérateur", a indiqué Ana-Maria Stoica, porte-parole de l'Inspectorat pour les situations d'urgence. Le navire, dont le naufrage est survenu pour une raison inconnue, devait acheminer sa cargaison de moutons roumains en Arabie saoudite. En cinq jours, quelque 250 moutons ont pu être sortis du "Queen Hind", battant pavillon de Palau. Mais seuls 181 d'entre eux ont survécu, a précisé samedi la Direction sanitaire vétérinaire locale. Dénonçant "une forme de cauchemar", l'association de protection animale Arca Animal Rescue & Care a estimé que, si l'intervention avait été plus rapide, "des milliers (d'animaux) auraient pu être sauvés". Les 21 membres d'équipage - 20 Syriens et 1 Libanais - avaient été ramenés à terre sains et saufs dès dimanche, après le chavirage. La catastrophe de Midia a relancé le débat autour du transport d'animaux vivants depuis la Roumanie qui est l'un des principaux fournisseurs de moutons pour les pays arabes.
Samedi, la direction sanitaire vétérinaire a annoncé avoir stoppé le départ d'un autre navire à destination de l'Arabie saoudite après avoir constaté des manquements dans le dispositif de transport des moutons. Alors que la moitié des 16.500 bêtes prévues avaient embarqué, un contrôle a relevé une "quantité insuffisante d'abreuvoirs et de nourriture". "Les animaux seront gardés sur le navire jusqu'à ce que tout soit en règle, dans la limite de 72 heures". Le Premier ministre roumain, Ludovic Orban, très critique sur la gestion de la crise par les autorités locales, a rappelé vendredi qu'un projet de loi encadrant plus strictement ce type d'exportation était en discussion au Parlement. Troisième éleveur d'ovins au sein de l'Union européenne, la Roumanie a exporté ces deux dernières années 2 millions de bêtes, notamment vers la Jordanie, la Libye et la Jordanie. Après l'accident, un responsable de l'ONG Animals International avait affirmé que le "Queen Hind" était surchargé. Les associations avaient déjà dénoncé les conditions de ces traversées, notamment durant les fortes chaleurs estivales.
Samedi, la direction sanitaire vétérinaire a annoncé avoir stoppé le départ d'un autre navire à destination de l'Arabie saoudite après avoir constaté des manquements dans le dispositif de transport des moutons. Alors que la moitié des 16.500 bêtes prévues avaient embarqué, un contrôle a relevé une "quantité insuffisante d'abreuvoirs et de nourriture". "Les animaux seront gardés sur le navire jusqu'à ce que tout soit en règle, dans la limite de 72 heures". Le Premier ministre roumain, Ludovic Orban, très critique sur la gestion de la crise par les autorités locales, a rappelé vendredi qu'un projet de loi encadrant plus strictement ce type d'exportation était en discussion au Parlement. Troisième éleveur d'ovins au sein de l'Union européenne, la Roumanie a exporté ces deux dernières années 2 millions de bêtes, notamment vers la Jordanie, la Libye et la Jordanie. Après l'accident, un responsable de l'ONG Animals International avait affirmé que le "Queen Hind" était surchargé. Les associations avaient déjà dénoncé les conditions de ces traversées, notamment durant les fortes chaleurs estivales.