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Les ports et voies navigables sont devenus très attentifs à leur environnement et font la promotion de solutions économes en énergies et réduisant l'empreinte CO2. Jérôme Chauvet pour Ports normands associés (PNA qui réunit les deux ports de Caen et de Cherbourg) illustre cette démarche. Pour réduire les émissions de CO2, est projetée la mise en place d'une navette porte-conteneurs entre Le Havre et Caen. "La consommation conteneurs est environ de 50.000 EVP par an pour l'agglomération caennaise et de 80.000 EVP par an pour la région", explique-t-il. Via cet outil, est visé un objectif de soustraire de 20 à 30.000 camions par an des routes, soit 3,5 millions de kilomètres économisés et environ 2.000 tonnes de CO2. Autre piste, le développement des énergies marines renouvelables (à Cherbourg) : l'aménagement de champs éoliens en mer nécessitera la réalisation de pièces et d'assemblages sur place avant transfert.
Développer l'intermodalité
À Rouen, l'une des actions majeures développées par le Grand Port maritime porte sur l'intermodalité. Comme l'explique Régis Soenen, "nous assistons à une montée en puissance impressionnante du fluvial". Les acteurs se positionnent sur ce secteur et anticipent la réalisation du canal Seine-Nord Europe. Il a souligné également la baisse du trafic de fret ferroviaire, en notant toutefois que l'actuel débat autour de la Ligne Nouvelle Paris-Normandie (LNPN) était arrivé au bon moment, ramenant sur le devant de la scène la question du fret ferroviaire.
Développer l'intermodalité
À Rouen, l'une des actions majeures développées par le Grand Port maritime porte sur l'intermodalité. Comme l'explique Régis Soenen, "nous assistons à une montée en puissance impressionnante du fluvial". Les acteurs se positionnent sur ce secteur et anticipent la réalisation du canal Seine-Nord Europe. Il a souligné également la baisse du trafic de fret ferroviaire, en notant toutefois que l'actuel débat autour de la Ligne Nouvelle Paris-Normandie (LNPN) était arrivé au bon moment, ramenant sur le devant de la scène la question du fret ferroviaire.
"Les mariniers souhaitent pouvoir assurer le retraitement des déchets"
Sur la voie fluviale, la préoccupation environnementale existe aussi. Ainsi, les mariniers souhaitent pouvoir assurer le retraitement des déchets. Laurent Nativelle explique qu'une démarche a été lancée pour organiser le tri sélectif pour cette profession. Au-delà, et pour les nouvelles plate-formes, il est envisagé d'intégrer ces activités au stade de la construction de celles-ci, avec l'aide des concessionnaires. Les eaux issues du lavage des cales pourraient ainsi être récupérées dans des endroits adaptés.