Si une grève de quelques jours n'inquiète pas trop les acteurs économiques, qui l'avaient anticipée, beaucoup redoutent une prolongation avec des blocages routiers ou une pénurie de carburant qui affecteraient leur activité plus sévèrement durant la période cruciale des fêtes.
Dans les commerces, l'alarme a déjà été sonnée. Le premier jour de grève jeudi 5 décembre a entraîné 30 % de baisse d'activité en moyenne, selon l'Alliance du commerce, qui représente 26.000 magasins et 200.000 salariés dans le secteur de l'équipement de la personne. Décembre est crucial pour ces commerçants, qui réalisent durant cette période de 10 à 20 % de leurs revenus annuels, voire plus.
Côté alimentation, Rungis a fait des stocks. Au Min, les 1.200 grossistes comme leurs acheteurs (entre 15.000 et 20.000 par jour) avaient anticipé la grève en augmentant les stocks. Un "plan de continuité de l'activité" à titre préventif a été mis en place, avec un approvisionnement plus important. Des stocks de carburants et des groupes électrogènes pourront être utilisés si besoin pour continuer à conserver les produits au froid. Les deux semaines à venir sont "prépondérantes", en particulier pour le secteur de la volaille, à l'approche de Noël, précise un porte-parole du marché. Les grossistes réalisent 20 à 30 % de leur chiffre d'affaires annuel en décembre. Leurs acheteurs s'inquiètent surtout d'une grève des transporteurs et d'une éventuelle pénurie de carburants qui les empêcherait de venir s'approvisionner.
Du côté des meuniers, "on a entre quinze jours et un mois de produits en stock pour nous permettre d'approvisionner", a déclaré Lionel Deloingce, président de Moulin Paul Dupuis et vice-président d'Intercéréales.
Côté carburant, pas de panique : douze dépôts ont été bloqués jeudi, cinq vendredi, et la CGT Chimie prépare de nouvelles actions cette semaine. "Le niveau des stocks dans les dépôts pétroliers est bon et ne suscite aucune inquiétude", assure toutefois le ministère de la Transition écologique. La logistique pétrolière en France repose sur un réseau de 200 dépôts. Le pays dispose en outre de stocks stratégiques. "Il n'est pas nécessaire d'effectuer un plein si l'on ne compte pas faire un usage immédiat de son véhicule", insiste le ministère.
Dans les commerces, l'alarme a déjà été sonnée. Le premier jour de grève jeudi 5 décembre a entraîné 30 % de baisse d'activité en moyenne, selon l'Alliance du commerce, qui représente 26.000 magasins et 200.000 salariés dans le secteur de l'équipement de la personne. Décembre est crucial pour ces commerçants, qui réalisent durant cette période de 10 à 20 % de leurs revenus annuels, voire plus.
Côté alimentation, Rungis a fait des stocks. Au Min, les 1.200 grossistes comme leurs acheteurs (entre 15.000 et 20.000 par jour) avaient anticipé la grève en augmentant les stocks. Un "plan de continuité de l'activité" à titre préventif a été mis en place, avec un approvisionnement plus important. Des stocks de carburants et des groupes électrogènes pourront être utilisés si besoin pour continuer à conserver les produits au froid. Les deux semaines à venir sont "prépondérantes", en particulier pour le secteur de la volaille, à l'approche de Noël, précise un porte-parole du marché. Les grossistes réalisent 20 à 30 % de leur chiffre d'affaires annuel en décembre. Leurs acheteurs s'inquiètent surtout d'une grève des transporteurs et d'une éventuelle pénurie de carburants qui les empêcherait de venir s'approvisionner.
Du côté des meuniers, "on a entre quinze jours et un mois de produits en stock pour nous permettre d'approvisionner", a déclaré Lionel Deloingce, président de Moulin Paul Dupuis et vice-président d'Intercéréales.
Côté carburant, pas de panique : douze dépôts ont été bloqués jeudi, cinq vendredi, et la CGT Chimie prépare de nouvelles actions cette semaine. "Le niveau des stocks dans les dépôts pétroliers est bon et ne suscite aucune inquiétude", assure toutefois le ministère de la Transition écologique. La logistique pétrolière en France repose sur un réseau de 200 dépôts. Le pays dispose en outre de stocks stratégiques. "Il n'est pas nécessaire d'effectuer un plein si l'on ne compte pas faire un usage immédiat de son véhicule", insiste le ministère.