Le gouvernement a mis sa menace à exécution : face à des grévistes déterminés à poursuivre leur mouvement pour les salaires dans les raffineries, l’exécutif a lancé une première réquisition qui vise le déblocage du dépôt de carburant de la raffinerie normande d'Esso-ExxonMobil.
"Face à la reconduction de la grève d'une partie du personnel à Port-Jérôme (Seine-Maritime), en Normandie, le gouvernement lance la réquisition des personnels indispensables au fonctionnement du dépôt. La réquisition débutera ce jour", a indiqué le ministère de la Transition énergétique, le 12 octobre. La réquisition ne concerne pas les opérations de la raffinerie et donc la production de carburant. Les quelques grévistes indispensables au déblocage du carburant des cuves devraient donc se voir contraints de venir travailler, sous peine de sanctions pénales. Malgré cette menace brandie pour la première fois la veille par la Première ministre, les grévistes des groupes pétroliers ont décidé de poursuivre leur mouvement pour de meilleurs salaires, prolongeant les pénuries de carburants qui affectent la France entière. Six des sept raffineries de France sont en grève mercredi : les quatre de TotalEnergies…
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