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Après six mois de baisse, la messagerie nationale reprend des couleurs. De janvier à mars, ses volumes et chiffre d’affaires ont progressé ainsi de 2,4 et de 1,2 %. En glissement annuel, ce redressement lui permet de retrouver son niveau de tonnage et d’améliorer de 1,3 % ses recettes malgré un nombre d’envois toujours en retard de 1,7 %. À l’échelle européenne, l’activité du premier trimestre demeure portée par les importations avec des volumes en hausse de près de 10 % et des recettes en progrès de 3,9 %.
Croissance des volumes à l'importation
Au cours des douze derniers mois, la messagerie européenne affiche une croissance à l’importation de 4,5 % en tonnage, de 11,2 % en nombre d’envois et de 7,9 % en chiffre d’affaires. Ces tendances tranchent avec les flux à l’exportation, miroir des difficultés du commerce extérieur français. Ses principaux indicateurs reculent au premier trimestre et amplifient les évolutions négatives constatées depuis un an : - 7,6 % en volume et - 5,1 % en nombre d’expéditions. Seul le chiffre d’affaires se développe grâce à de meilleurs prix de janvier à mars 2011.
S’agissant de l’express, l’activité domestique est en berne avec, en glissement annuel à fin mars, des indicateurs dans le rouge : - 6,1 % en tonnage, - 1,2 % en nombre d’envois et – 1,6 % en recettes. Ces retraits cachent cependant le dynamisme du segment des colis légers qui, respectivement, enregistrent des augmentations de 1,8 %, 3,4 % et 4,7 %. Au plan européen, les importations décollent en volume et en nombre d’expéditions (+ 15,2 et + 9,1 %) sur fond d’érosion des tarifs avec un chiffre d’affaires en croissance de 2,1 % seulement. Les flux à l’exportation s’inscrivent également à la hausse ces douze derniers mois : + 5,4 % en tonnage, + 11 % en envois et + 5 % en recettes.