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À l’exception des «petits vracs», toutes les marchandises participent au rebond de Dunkerque en 2011. Sortis d’une période difficile suite à la fermeture de la raffinerie Total, les vracs liquides bondissent de 44 % portés par les hydrocarbures bruts et raffinés. A l’origine de 40 % des volumes, les vracs solides s’améliorent de 4 % ; la demande britannique en charbon et une campagne céréalière record compensant l’arrêt des approvisionnements lorrains en minerais. Quant aux diverses, elles se développent de 9 %. À l’intérieur, le roulier profite en fin d’année de l’arrêt de la compagnie SeaFrance à Calais, et s’apprécie de 5 %. Avec un quatrième navire – «Norman Spirit» affrété à LD Lines depuis novembre et jusqu’à fin janvier – DFDS déclare plus de 500.000 camions et remorques (+ 4 %), 850.000 voitures de tourisme (étale) et plus de 2,6 millions de passagers, voyageurs et conducteurs routiers compris. «Quelle que soit l’évolution du dossier SeaFrance, DFDS a confirmé sa volonté de rester à Dunkerque avec au moins trois navires», assure Stéphane Raison président du directoire du GPMD par intérim depuis le départ de Martine Bonny. Avec 274.000 EVP (+ 36 %) pour un tonnage de 2,4 millions de tonnes (+ 26 %), les conteneurs décollent et signent un nouveau record.
«Lion» remplace le «Fal 3»
Pour 2012, Stéphane Raison se veut prudent : «Nous tablons sur un trafic équivalent à 2011 et le maintien de l’activité conteneurisée». Laquelle connaîtra de profonds changements suite à la réorganisation des lignes régulières entre l’Asie et l’Europe du Nord par CMA CGM et MSC. Dès avril, le service Fal 3 sera ainsi remplacé par le service Lion de MSC avec des navires de 14.000 EVP qui feront escale à Anvers après Dunkerque. Du coup, le service feeder utilisé par ce dernier sera supprimé. À confirmer fin janvier début février, Stéphane Raison anticipe en parallèle un redéploiement des services CMA CGM et mise sur MSC pour développer des lignes directes avec l’Amérique du Sud. «L’alliance entre les deux armements peut s’avérer une très bonne chose pour Dunkerque».
«Lion» remplace le «Fal 3»
Pour 2012, Stéphane Raison se veut prudent : «Nous tablons sur un trafic équivalent à 2011 et le maintien de l’activité conteneurisée». Laquelle connaîtra de profonds changements suite à la réorganisation des lignes régulières entre l’Asie et l’Europe du Nord par CMA CGM et MSC. Dès avril, le service Fal 3 sera ainsi remplacé par le service Lion de MSC avec des navires de 14.000 EVP qui feront escale à Anvers après Dunkerque. Du coup, le service feeder utilisé par ce dernier sera supprimé. À confirmer fin janvier début février, Stéphane Raison anticipe en parallèle un redéploiement des services CMA CGM et mise sur MSC pour développer des lignes directes avec l’Amérique du Sud. «L’alliance entre les deux armements peut s’avérer une très bonne chose pour Dunkerque».
«Sillons ferroviaires disponibles avec l’Allemagne»
L’arrivée de MSC rend également très probable une refonte de l’actionnariat de NFTI OU détenu à 91 % par Terminal Link, filiale de CMA CGM et à 9 % par le GPMD. Selon l’évolution du trafic conteneurisé, le doublement de la navette ferroviaire avec Bonneuil-sur-Marne est escompté courant 2012 tandis qu’une étude est lancée pour relier l’Allemagne par chemin de fer. «À l’époque pour approvisionner la Lorraine en minerais malgré les travaux de modernisation sur le réseau, le port, RFF et SNCF Infra garantissent des sillons fiables avec l’Allemagne qui pourraient bénéficier désormais aux transports de conteneurs mais aussi de camions».
Premier chantier portuaire français
Côté investissements, deux projets sont mis en avant. Le premier concerne le terminal méthanier qui consommera près de 80 % des 96,8 M EUR d’investissements prévus par le GPMD en 2012. «Ils seront consacrés à des travaux portuaires dont les dragages et l’aménagement des ouvrages et digues». Pour mémoire, l’ouverture de ce terminal sur l’avant-port Ouest est programmée courant 2015. Avec son raccordement au réseau de distribution, il représente un investissement de 2,5 milliards d’euros financé par EDF (48 %), GRT Gaz (48 %) et le GPMD (2 %). Confirmé par Thierry Mariani lors des dernières Assises maritimes à Dunkerque, l’aménagement de la nouvelle darse Baltique-Pacifique destinée aux vracs et aux conteneurs est le second chantier. «Au stade des études économiques, ce projet de 700 M EUR environ pourrait voir le jour d’ici une dizaine d’années». Il s’inscrit dans la perspective de croissance des céréales et des conteneurs sachant que le terminal des Flandres dispose actuellement d’une capacité annuelle de 550.000 EVP. Celle-ci est encore extensible via l’aménagement d’un second poste à quai et l’équipement d’outils de manutention supplémentaires.
Premier chantier portuaire français
Côté investissements, deux projets sont mis en avant. Le premier concerne le terminal méthanier qui consommera près de 80 % des 96,8 M EUR d’investissements prévus par le GPMD en 2012. «Ils seront consacrés à des travaux portuaires dont les dragages et l’aménagement des ouvrages et digues». Pour mémoire, l’ouverture de ce terminal sur l’avant-port Ouest est programmée courant 2015. Avec son raccordement au réseau de distribution, il représente un investissement de 2,5 milliards d’euros financé par EDF (48 %), GRT Gaz (48 %) et le GPMD (2 %). Confirmé par Thierry Mariani lors des dernières Assises maritimes à Dunkerque, l’aménagement de la nouvelle darse Baltique-Pacifique destinée aux vracs et aux conteneurs est le second chantier. «Au stade des études économiques, ce projet de 700 M EUR environ pourrait voir le jour d’ici une dizaine d’années». Il s’inscrit dans la perspective de croissance des céréales et des conteneurs sachant que le terminal des Flandres dispose actuellement d’une capacité annuelle de 550.000 EVP. Celle-ci est encore extensible via l’aménagement d’un second poste à quai et l’équipement d’outils de manutention supplémentaires.