Récent changement de statut pour le Pipa

Après une année 2012 assez "éprouvante", l’année 2013 pourrait réserver quelques bonnes surprises aux développeurs du Parc industriel de la plaine de l’Ain (Pipa) qui viennent de modifier les statuts du syndicat mixte pour le rendre plus efficace.
Fondé en 1974, le syndicat mixte de la plaine de l’Ain disposait d’une gouvernance très large associant l’ensemble des acteurs à l’initiative du projet. Depuis fin février, de nouveaux statuts prennent davantage en compte la proximité et l’implication dans les projets et le développement du parc en consacrant ainsi le Conseil général de l’Ain, tête de file avec 50 % des voix, et la Communauté de communes de la plaine de l’Ain avec 42 %. Le Grand Lyon et le Conseil régional Rhône-Alpes avec 4 % des voix chacun valident la dimension régionale du parc. "Nous avons préparé cette modification pendant plusieurs mois. J’espère qu’elle rendra le syndicat mixte du parc industriel de la plaine de l’Ain encore plus fonctionnel et plus efficace", observe Hugues de Beaupuy, directeur général du Pipa. Les statuts devraient être prochainement entérinés par un arrêté inter-préfectoral qui permettra l’élection d’un nouveau bureau.

5 hectares vendus en 2012

En 2012, le syndicat mixte du Pipa a vendu 5 hectares de terrain, toutes activités confondues, dont 36.000 m2 pour la logistique du groupe Orapi et trois fois 5.000 m2 pour Devos-Vandenhove (maintenance électronique), Claeys (textile) et l’investisseur isérois Balckstone, qui construit quatre petits bâtiments pour des activités artisanales. L’espoir demeure de voir le norvégien Statkraft concrétiser, probablement en 2014, son projet de centrale à cycle combiné à gaz. En attendant, le Pipa examine quatre ou cinq dossiers dont l’un concerne 10 hectares pour un projet logistique. "Il s’agit de beaux projets à caractère industriel dans les secteurs médical, plastique, production d’éléments en béton", précise M. de Beaupuy. Depuis onze ans aux commandes du Pipa, il doit "composer" avec une complexification administrative, des normes et des contraintes croissantes qui gonflent les coûts pas toujours aisés à répercuter sur les acheteurs. "Le foncier n’est plus acquis dans une optique à long terme, il est un élément acheté au plus serré ce qui pose ensuite des problèmes, par exemple, lors des extensions des bâtiments ou des usines. Le retour sur investissement ne prévoit plus cette vision à long terme", observe-t-il.

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