Le trafic aérien en Europe a rechuté en janvier 2022, brisant une tendance à la reprise de plusieurs mois sous la pression du variant Omicron qui a provoqué des restrictions de déplacements.
Selon l’organisme de surveillance du trafic Eurocontrol, les mouvements d'avions ont représenté en janvier 2022 68 % du total du même mois de 2019, avant la pandémie de Covid-19.
Cela représente un décrochage de 10 points par rapport à décembre 2021, quand le volume de vols dans l'espace d'Eurocontrol (incluant outre l'Europe continentale, le Royaume-Uni, la Turquie et Israël) avait atteint 78 % de la même période d'avant-crise.
Surtout, la chute de janvier marque un renversement de tendance par rapport aux six mois précédents : de 50 % en juin 2021 par rapport à 2019, la circulation des aéronefs avait crû à 71 % en août et 77 % en novembre.
Les premiers jours de février semblent néanmoins encourageants, avec une hausse du nombre de vols de 7 % à 17.719 dans la semaine du 3 au 9, par rapport à la semaine précédente, a détaillé Eurocontrol.
Taux de remplissage faible
"Certains États allègent les mesures liées à la pandémie, avec une réduction des restrictions de déplacements, conséquence de taux de vaccination élevés et de gravité supposée moindre du variant Omicron", selon l'organisme.
Mais avec un trafic à 68 %, le transport aérien européen s'ancre dans la fourchette basse des estimations de reprise du trafic aérien d'Eurocontrol, qui tablait initialement pour février sur un volume compris entre 67 % et 91 % du niveau de 2019. Encore les chiffres d'Eurocontrol ne donnent-ils pas d'indications sur le nombre de passagers, qui dépend d'un taux de remplissage des avions souvent faible depuis le début de la pandémie.
Ainsi en 2021, la zone couverte par l'organisme a vu évoluer 56 % du trafic d'avions de 2019, mais l'Europe a retrouvé seulement 44,3 % de ses passagers aériens de la même année, selon des chiffres préliminaires de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), une agence de l'ONU.
Cela représente un décrochage de 10 points par rapport à décembre 2021, quand le volume de vols dans l'espace d'Eurocontrol (incluant outre l'Europe continentale, le Royaume-Uni, la Turquie et Israël) avait atteint 78 % de la même période d'avant-crise.
Surtout, la chute de janvier marque un renversement de tendance par rapport aux six mois précédents : de 50 % en juin 2021 par rapport à 2019, la circulation des aéronefs avait crû à 71 % en août et 77 % en novembre.
Les premiers jours de février semblent néanmoins encourageants, avec une hausse du nombre de vols de 7 % à 17.719 dans la semaine du 3 au 9, par rapport à la semaine précédente, a détaillé Eurocontrol.
Taux de remplissage faible
"Certains États allègent les mesures liées à la pandémie, avec une réduction des restrictions de déplacements, conséquence de taux de vaccination élevés et de gravité supposée moindre du variant Omicron", selon l'organisme.
Mais avec un trafic à 68 %, le transport aérien européen s'ancre dans la fourchette basse des estimations de reprise du trafic aérien d'Eurocontrol, qui tablait initialement pour février sur un volume compris entre 67 % et 91 % du niveau de 2019. Encore les chiffres d'Eurocontrol ne donnent-ils pas d'indications sur le nombre de passagers, qui dépend d'un taux de remplissage des avions souvent faible depuis le début de la pandémie.
Ainsi en 2021, la zone couverte par l'organisme a vu évoluer 56 % du trafic d'avions de 2019, mais l'Europe a retrouvé seulement 44,3 % de ses passagers aériens de la même année, selon des chiffres préliminaires de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), une agence de l'ONU.
