
© Bombardier
Le gouvernement belge a approuvé une réforme controversée du rail. Cette réforme a pour "premier objectif d'améliorer la ponctualité et la qualité du service", a expliqué le ministre des Entreprises publiques, Paul Magnette. Elle devrait entrer en vigueur le 1er janvier 2014. Depuis 2005, la Société nationale des chemins de fer belges est composée de trois entités : la SNCB et Infrabel, chapeautées par la SNCB Holding. Mais il existe des "doublons et des superpositions des responsabilités" entre ces acteurs, a souligné M. Magnette.
Un modèle à deux entités
Alors que les syndicats ont fait grève cet automne pour réclamer un retour à une structure unique, comme avant 2005, les ministres ont "confirmé le choix d'un modèle à deux entités", avec une "meilleure répartition des fonctions et des responsabilités entre la SNCB et Infrabel". "La SNCB deviendra le seul opérateur directement en contact avec les passagers, Infrabel sera chargé du développement, de la maintenance et de l'entretien du réseau, ainsi que de l'attribution des créneaux", a précisé Paul Magnette. Mais les cheminots conserveront le même statut, insiste le gouvernement. Et la dette de la SNCB, estimée à près de 4 milliards d'euros, sera répartie entre les deux structures de manière équitable.
Un rapport interne dévoilé par le quotidien "La Libre Belgique" relève que certains trajets sont nettement plus longs qu'il y a vingt ans (+ 18 % de temps de trajet pour Bruxelles-Luxembourg, notamment). "La ponctualité des trains laisse à désirer, entre autres à cause de la complexification de la communication entre le personnel à quai et les gestionnaires du trafic", a reconnu M. Magnette. "On unit deux canards boiteux et on essaie de nous faire croire que c'est une belle poule", a réagi un responsable du syndicat chrétien CSC, Dominique Dalne. Les syndicats soulignent également que le gouvernement français, contrairement à son homologue belge, a choisi de réformer le rail en rapprochant la SNCF du gestionnaire de l'infrastructure.
Un modèle à deux entités
Alors que les syndicats ont fait grève cet automne pour réclamer un retour à une structure unique, comme avant 2005, les ministres ont "confirmé le choix d'un modèle à deux entités", avec une "meilleure répartition des fonctions et des responsabilités entre la SNCB et Infrabel". "La SNCB deviendra le seul opérateur directement en contact avec les passagers, Infrabel sera chargé du développement, de la maintenance et de l'entretien du réseau, ainsi que de l'attribution des créneaux", a précisé Paul Magnette. Mais les cheminots conserveront le même statut, insiste le gouvernement. Et la dette de la SNCB, estimée à près de 4 milliards d'euros, sera répartie entre les deux structures de manière équitable.
Un rapport interne dévoilé par le quotidien "La Libre Belgique" relève que certains trajets sont nettement plus longs qu'il y a vingt ans (+ 18 % de temps de trajet pour Bruxelles-Luxembourg, notamment). "La ponctualité des trains laisse à désirer, entre autres à cause de la complexification de la communication entre le personnel à quai et les gestionnaires du trafic", a reconnu M. Magnette. "On unit deux canards boiteux et on essaie de nous faire croire que c'est une belle poule", a réagi un responsable du syndicat chrétien CSC, Dominique Dalne. Les syndicats soulignent également que le gouvernement français, contrairement à son homologue belge, a choisi de réformer le rail en rapprochant la SNCF du gestionnaire de l'infrastructure.