"Près de 500.000" personnes ont manifesté mardi 12 septembre dans toute la France contre la réforme du Code du travail, a estimé la CGT. Le syndicat a déjà appelé à une autre mobilisation, le 21 septembre. La journée était marquée par des mouvements de grève, avec des perturbations dans les transports notamment à Nice, où aucun bus et aucun tram ne circulait, en Île-de-France ou en Champagne-Ardenne, ainsi que pour le trafic transmanche entre Calais et Douvres. À Saint-Nazaire, le cortège a rassemblé des salariés des chantiers navals STX France, d'Airbus mais aussi de la SNCF. Au Havre, la ville du Premier ministre, Édouard Philippe, environ 3.400 personnes ont défilé. Peu de dockers dans le cortège mais des salariés d'entreprises comme Renault-Sandouville ou Total.
Grève des routiers dès le 25 septembre
Les fédérations CGT et FO des transports ont appelé mercredi 13 septembre le secteur routier à une grève reconductible à partir du 25 septembre pour demander le retrait de la réforme du Code du travail, qui va selon eux accroître le "dumping" social entre les entreprises. "Bien évidemment" les dépôts de carburants seront une cible, "ce sera une grève qui aura des conséquences très concrètes sur l'économie française", a déclaré Jérôme Vérité, secrétaire général de la fédération CGT-Transports, au lendemain de la première journée de mobilisation contre cette réforme par ordonnances. Son homologue à FO, Patrice Clos, a promis des "actions fortes et puissantes", comme en mai 2016. À l'approche de l'Euro, les routiers avaient alors obtenu que le projet de loi travail ne modifie pas leur régime dérogatoire sur les heures supplémentaires. "Marcher dans la rue, c'est bien mais on a vu dans le passé que des millions de salariés ne font pas bouger les lignes, alors on essaie autre chose", a ajouté Patrice Clos, qui a défilé mardi à Paris au côté du leader de la CGT, Philippe Martinez.
Ce que prévoient les ordonnances est "un recul social sans précédent", qui en permettant "de s'attaquer aux primes d'ancienneté, entreprise par entreprise (...) attaque frontalement la fiche de paie des routiers français", a notamment expliqué Jérôme Vérité. Les deux fédérations espèrent parvenir rapidement à un mouvement unitaire, qui s'élargisse ensuite à d'autres secteurs. "On commence avec les routiers", ont indiqué les deux représentants en souhaitant une "convergence des mobilisations".
Les fédérations CGT et FO des transports ont appelé mercredi 13 septembre le secteur routier à une grève reconductible à partir du 25 septembre pour demander le retrait de la réforme du Code du travail, qui va selon eux accroître le "dumping" social entre les entreprises. "Bien évidemment" les dépôts de carburants seront une cible, "ce sera une grève qui aura des conséquences très concrètes sur l'économie française", a déclaré Jérôme Vérité, secrétaire général de la fédération CGT-Transports, au lendemain de la première journée de mobilisation contre cette réforme par ordonnances. Son homologue à FO, Patrice Clos, a promis des "actions fortes et puissantes", comme en mai 2016. À l'approche de l'Euro, les routiers avaient alors obtenu que le projet de loi travail ne modifie pas leur régime dérogatoire sur les heures supplémentaires. "Marcher dans la rue, c'est bien mais on a vu dans le passé que des millions de salariés ne font pas bouger les lignes, alors on essaie autre chose", a ajouté Patrice Clos, qui a défilé mardi à Paris au côté du leader de la CGT, Philippe Martinez.
Ce que prévoient les ordonnances est "un recul social sans précédent", qui en permettant "de s'attaquer aux primes d'ancienneté, entreprise par entreprise (...) attaque frontalement la fiche de paie des routiers français", a notamment expliqué Jérôme Vérité. Les deux fédérations espèrent parvenir rapidement à un mouvement unitaire, qui s'élargisse ensuite à d'autres secteurs. "On commence avec les routiers", ont indiqué les deux représentants en souhaitant une "convergence des mobilisations".