Le conseil de surveillance de la société du canal Seine Nord-Europe s'est réuni pour la première fois jeudi 21 avril. Comme prévu, cette réunion a permis l'élection à l'unanimité de Rémi Pauvros, député du Nord, en tant que président du conseil de surveillance, et de Gérald Darmanin, vice-président du conseil régional des Hauts-de-France, en tant que vice-président.
Elle marque l'installation des instances de gouvernance de la société chargée de la réalisation du canal et du développement économique en lien avec la future infrastructure.
Prévu par la loi "Macron" du 6 août 2016 et placé sous tutelle du ministère des Transports, ce nouvel établissement public doit réunir au sein de ses organes de gouvernance tous les partenaires financiers du projet, État et collectivités territoriales.
Elle marque l'installation des instances de gouvernance de la société chargée de la réalisation du canal et du développement économique en lien avec la future infrastructure.
Prévu par la loi "Macron" du 6 août 2016 et placé sous tutelle du ministère des Transports, ce nouvel établissement public doit réunir au sein de ses organes de gouvernance tous les partenaires financiers du projet, État et collectivités territoriales.
"Une nouvelle étape déterminante dans la concrétisation du projet"
Le projet de canal à grand gabarit de 107 km de long sera financé à hauteur de 42 % par des fonds issus de l'Union européenne au titre de la liaison Seine-Escaut, dont 980 millions d'euros ont déjà été confirmés pour la période 2015-2020. Le solde, soit 58 %, sera financé par l'État et collectivités territoriales en charge, également, du financement des plateformes multimodales prévues sur le tracé de la liaison. Le coût total du projet devrait 4,7 milliards d'euros.
L'État et les collectivités ont signé le 13 mars dernier le protocole de financement et de gouvernance de la société du canal Seine Nord-Europe. La création de la société du canal Seine-Nord Europe a été officialisée par un décret paru le 30 mars.
Premier coup de pioche cette année ?
"Cette réunion d'installation marque une nouvelle étape déterminante dans la concrétisation de ce projet majeur, au service du report modal, des territoires et de l’économie nationale", a écrit le secrétaire d'État aux Transports, Alain Vidalies. "Conformément à l’annonce du président de la République le 5 avril 2017, les premiers travaux pourront être engagés dès cette année", a-t-il ajouté.