Après la CFE-CGC, premier syndicat chez Renault Trucks (groupe Volvo), la CFDT a annoncé qu'elle se ralliait à l'accord limitant à 25 le nombre de licenciements secs chez le constructeur de poids-lourds, permettant ainsi son adoption.
La CFDT de Renault Trucks a rejoint la position de la CFE-CGC sur le plan social de l'entreprise. "L'ensemble des mesures de l'accord majoritaire ont permis de réduire l'estimation des départs contraints de 200 à environ 25 licenciements", sur un total de 480 suppressions de postes prévues dans le cadre du Plan de sauvegarde de l'emploi (PSE), a expliqué le deuxième syndicat de l'entreprise. Selon lui, un refus de signer aurait porté le nombre de licenciements contraints à 70.
Les deux syndicats pesant 56 % des voix à eux deux, l'accord a été signé le 17 septembre lors d'un comité central d'entreprise (CCE) au siège de Renault Trucks en banlieue lyonnaise.
La CGT refuse l'accord
La CFDT se félicite notamment d'avoir obtenu des mesures d'accompagnement plus favorables que celles mises en œuvre dans le cadre d'un premier PSE en 2014, ainsi que l'engagement de Volvo à préserver la marque RT (Renault Trucks).
La CGT en revanche, pour qui cet accord valide un "plan boursier", a annoncé qu'elle ne le signerait pas. "Comment parler de volontaires au départ alors que l'entreprise fait tout pour pousser ses salariés vers l'extérieur ?", a dénoncé le syndicat. Celui-ci estime que ce plan "ne met pas en péril uniquement l'avenir du site lyonnais de Renault Trucks, il touche des centaines de salariés ayant des compétences essentielles à la satisfaction et à la confiance de nos clients, au développement des commandes, à la fabrication qui en découle".
Les deux syndicats pesant 56 % des voix à eux deux, l'accord a été signé le 17 septembre lors d'un comité central d'entreprise (CCE) au siège de Renault Trucks en banlieue lyonnaise.
La CGT refuse l'accord
La CFDT se félicite notamment d'avoir obtenu des mesures d'accompagnement plus favorables que celles mises en œuvre dans le cadre d'un premier PSE en 2014, ainsi que l'engagement de Volvo à préserver la marque RT (Renault Trucks).
La CGT en revanche, pour qui cet accord valide un "plan boursier", a annoncé qu'elle ne le signerait pas. "Comment parler de volontaires au départ alors que l'entreprise fait tout pour pousser ses salariés vers l'extérieur ?", a dénoncé le syndicat. Celui-ci estime que ce plan "ne met pas en péril uniquement l'avenir du site lyonnais de Renault Trucks, il touche des centaines de salariés ayant des compétences essentielles à la satisfaction et à la confiance de nos clients, au développement des commandes, à la fabrication qui en découle".
