
© Renault
Un pacte d'actionnaires pour l'usine Renault en Algérie sera signé en août, a annoncé jeudi 21 juin le ministre algérien de l'Industrie. "Il est prévu dans le protocole d'accord qu'après le pacte des actionnaires de deux ou trois mois, la société sera créée. Les travaux peuvent commencer avant sur les infrastructures", a ajouté Mohamed Benmeradi.
Le lieu d'implantation est toujours inconnu
"Le calendrier, le modèle, le lieu d'implantation font partie de la négociation", a précisé un porte-parole de Renault. Renault, qui négocie depuis plus de deux ans l'implantation de cette usine en Algérie, a signé le 25 mai avec les autorités de ce pays un protocole d'accord. Les discussions traînent en longueur car les deux parties s'affrontent sur le lieu d'implantation : le gouvernement algérien privilégie le site de Jijel, une ville portuaire située à 350 kilomètres à l'est d'Alger, pour des raisons d'aménagement du territoire, alors que Renault préférerait la banlieue d'Alger où il est plus facile de trouver de la main-d’œuvre qualifiée.
Finalement, Alger propose deux villes portuaires de l'ouest du pays. "Nous avons proposé d'autres sites à Oran et à Mostaganem", a annoncé le ministre. Le gouvernement algérien semble aussi vouloir un projet plus ambitieux, concernant le volume de production, que celui poussé par le groupe français. Fin avril, M. Benmeradi avait reconnu que Renault n'était pas satisfait du lieu d'implantation proposé, "loin du bassin d'emploi et n'offrant pas les opportunités nécessaires".
Le lieu d'implantation est toujours inconnu
"Le calendrier, le modèle, le lieu d'implantation font partie de la négociation", a précisé un porte-parole de Renault. Renault, qui négocie depuis plus de deux ans l'implantation de cette usine en Algérie, a signé le 25 mai avec les autorités de ce pays un protocole d'accord. Les discussions traînent en longueur car les deux parties s'affrontent sur le lieu d'implantation : le gouvernement algérien privilégie le site de Jijel, une ville portuaire située à 350 kilomètres à l'est d'Alger, pour des raisons d'aménagement du territoire, alors que Renault préférerait la banlieue d'Alger où il est plus facile de trouver de la main-d’œuvre qualifiée.
Finalement, Alger propose deux villes portuaires de l'ouest du pays. "Nous avons proposé d'autres sites à Oran et à Mostaganem", a annoncé le ministre. Le gouvernement algérien semble aussi vouloir un projet plus ambitieux, concernant le volume de production, que celui poussé par le groupe français. Fin avril, M. Benmeradi avait reconnu que Renault n'était pas satisfait du lieu d'implantation proposé, "loin du bassin d'emploi et n'offrant pas les opportunités nécessaires".