
© Franck André
Alors qu'un nouveau préavis de grève a été déposé par les marins CGT de la Société nationale Corse Méditerranée (SNCM) et de La Méridionale pour vendredi 24 février, le débat de fond sur le transport maritime se déroulera les 29 et 30 mars, a indiqué le président du conseil exécutif, Paul Giacobbi, devant l'assemblée réunie en session ordinaire les 20 et 21 février. M. Giacobbi a indiqué qu'il soumettrait au vote des élus insulaires un plan prévoyant notamment la fin du service dit complémentaire d'un montant de 33 millions d'euros qui permet de subventionner les compagnies en période de pointe. À la suite d'un recours de la troisième compagnie opérant entre la Corse et le continent, Corsica Ferries, la cour administrative d'appel de Marseille avait jugé en novembre 2011 que ce dispositif était illégal au regard du droit européen. Cette décision a conduit à une remise à plat de tout le système, selon le Conseil exécutif. Ainsi, un mécanisme appelé "aide sociale", d'un montant de 17 millions d'euros versés presque intégralement à Corsica Ferries, sera réformé.
M. Giacobbi a enfin annoncé que la délégation de service public dont bénéficient la SNCM et La Méridionale au départ de Marseille ne sera pas étendue au port de Toulon où la SNCM opère de nouveau depuis quelques jours. La direction de cette compagnie, opérateur historique sur les lignes Corse-continent, déplore cette exclusion de Toulon estimant que le port varois, principale implantation de Corsica Ferries, appartient, notamment pour le transport de fret, au même bassin économique que Marseille. Toutes ces mesures amèneraient la CTC à économiser une quarantaine de millions d'euros alors que l'Autorité de la concurrence lui a recommandé le 17 février de définir "précisément" les modalités de la desserte maritime pour limiter les dépenses publiques "superflues et dommageables à la concurrence".
M. Giacobbi a enfin annoncé que la délégation de service public dont bénéficient la SNCM et La Méridionale au départ de Marseille ne sera pas étendue au port de Toulon où la SNCM opère de nouveau depuis quelques jours. La direction de cette compagnie, opérateur historique sur les lignes Corse-continent, déplore cette exclusion de Toulon estimant que le port varois, principale implantation de Corsica Ferries, appartient, notamment pour le transport de fret, au même bassin économique que Marseille. Toutes ces mesures amèneraient la CTC à économiser une quarantaine de millions d'euros alors que l'Autorité de la concurrence lui a recommandé le 17 février de définir "précisément" les modalités de la desserte maritime pour limiter les dépenses publiques "superflues et dommageables à la concurrence".