CFF Cargo, la branche fret des chemins de fer suisses, va supprimer un tiers de ses effectifs pour se structurer autour des trains massifs.
Le fret des chemins de fer suisses se prépare à une forte cure d'amaigrissement. Leur branche CFF Cargo a annoncé, début mars, la suppression de 800 postes dans les cinq ans, soit un peu plus du tiers de son effectif situé aujourd'hui à 2.200 salariés. La mesure sera la conséquence d'une réorganisation vers plus d'automatisation et surtout la quasi-disparition du transport par wagon isolé. La moitié des points de desserte se limite à deux wagons par jour, conséquence d'une baisse d'un tiers du trafic isolé en six ans, dont - 14,5 % pour la seule année dernière, relève CFF Cargo. Ces sites, au nombre de 170, ne captent que 10 % du trafic intérieur. Ils seront soumis à un examen qui devrait déboucher sur la fermeture d'une grande partie d'entre eux. L'objectif étant de favoriser les regroupements de masse dans des hubs régionaux, ou à défaut de transférer sur la route.
Ouverture du capital
Le système du train complet doit être développé, dans un contexte où il a légèrement diminué l'an dernier (- 0,8 %). "Liaisons plus fréquentes et plus rapides, sillons réservés et automatisation" doivent le permettre, selon CFF Cargo. L'opérateur va investir 80 millions d'euros jusqu'en 2023 notamment dans l'attelage et les essais à freins automatiques, le contrôle par caméras fixes et l'accès en temps réel aux informations de chargement. Le cumul des mesures vise à renouer avec les bénéfices en 2020. L'an dernier, CFF Cargo a enregistré une perte opérationnelle de 32 millions d'euros.
Sa maison mère, les CFF (Chemins de fer fédéraux), confirme l'intention de lui conférer davantage d'autonomie. Des discussions s'engageront en milieu d'année avec des "partenaires potentiels prêts à participer à la planification stratégique", indiquent-ils. L'annonce va dans le droit fil du souhait du gouvernement d'ouvrir davantage le capital de CFF Cargo à des opérateurs de transport-logistique.
Ouverture du capital
Le système du train complet doit être développé, dans un contexte où il a légèrement diminué l'an dernier (- 0,8 %). "Liaisons plus fréquentes et plus rapides, sillons réservés et automatisation" doivent le permettre, selon CFF Cargo. L'opérateur va investir 80 millions d'euros jusqu'en 2023 notamment dans l'attelage et les essais à freins automatiques, le contrôle par caméras fixes et l'accès en temps réel aux informations de chargement. Le cumul des mesures vise à renouer avec les bénéfices en 2020. L'an dernier, CFF Cargo a enregistré une perte opérationnelle de 32 millions d'euros.
Sa maison mère, les CFF (Chemins de fer fédéraux), confirme l'intention de lui conférer davantage d'autonomie. Des discussions s'engageront en milieu d'année avec des "partenaires potentiels prêts à participer à la planification stratégique", indiquent-ils. L'annonce va dans le droit fil du souhait du gouvernement d'ouvrir davantage le capital de CFF Cargo à des opérateurs de transport-logistique.
