
Dominique Denormandie, responsable des Transports Labouriaux © Transports Labouriaux
En 1980, quand Michel Labouriaux prend le cap du transport combiné, il travaille avec Benalu pour adapter les matériels bennes et citernes au rail-route. L’homme, finalement est assez visionnaire, constate que les distances s’allongent, qu’il faut optimiser les flux et les équipements. Tout roule jusqu’en 1999, année difficile. Les Transports Labouriaux sont repris par Medina, un transporteur de primeurs opérant sur l’axe Perpignan-Nord de la France. Dominique Denormandie entre dans la société en 2003 comme dirigeant salarié. En 2007, il rachète l’affaire à la famille Medina avec un groupe d’investisseurs privés.
Aujourd’hui, les Transports Labouriaux maîtrisent toute la chaîne logistique incluant le pré et le post-acheminement (door to door). L’entreprise emploie 40 personnes dont 28 chauffeurs basés sur les sites de manutention ferroviaire de France et à Vercelli, en Italie. "Le combiné door to door est notre marque de fabrique. Il illustre notre savoir-faire reconnu pour le vrac sur plusieurs axes que sont Marseille-région parisienne et Nord/Perpignan-région de Barcelone-région parisienne-Nord-Bénelux/Toulouse-Paris et Milan-Paris-Nord".
"Par rapport à la route roulante, également nommée autoroute ferroviaire, nous utilisons très largement le combiné qui permet une meilleure optimisation des charges utiles. Nos caisses mobiles bennes et citernes autorisent des charges utiles de 32 tonnes", explique Dominique Denormandie, confiant dans ce mode de transport. "Certes, nous n’avons pas la souplesse du routier mais il y a des marges de manœuvre. L’arrivée prochaine de l’Écotaxe poids lourds pourrait avoir un impact positif sur le développement du combiné", complète-t-il, en rappelant que son entreprise est signataire de la charte CO2 de l’Ademe.
La société chalonnaise achemine entre 6.800 et 7.500 unités de transport intermodal par an et elle figure sans doute dans le top 5 des clients de Novatrans (groupe Charles André).
Aujourd’hui, les Transports Labouriaux maîtrisent toute la chaîne logistique incluant le pré et le post-acheminement (door to door). L’entreprise emploie 40 personnes dont 28 chauffeurs basés sur les sites de manutention ferroviaire de France et à Vercelli, en Italie. "Le combiné door to door est notre marque de fabrique. Il illustre notre savoir-faire reconnu pour le vrac sur plusieurs axes que sont Marseille-région parisienne et Nord/Perpignan-région de Barcelone-région parisienne-Nord-Bénelux/Toulouse-Paris et Milan-Paris-Nord".
"Par rapport à la route roulante, également nommée autoroute ferroviaire, nous utilisons très largement le combiné qui permet une meilleure optimisation des charges utiles. Nos caisses mobiles bennes et citernes autorisent des charges utiles de 32 tonnes", explique Dominique Denormandie, confiant dans ce mode de transport. "Certes, nous n’avons pas la souplesse du routier mais il y a des marges de manœuvre. L’arrivée prochaine de l’Écotaxe poids lourds pourrait avoir un impact positif sur le développement du combiné", complète-t-il, en rappelant que son entreprise est signataire de la charte CO2 de l’Ademe.
La société chalonnaise achemine entre 6.800 et 7.500 unités de transport intermodal par an et elle figure sans doute dans le top 5 des clients de Novatrans (groupe Charles André).
"Le combiné offre des marges de progression"
L’entreprise utilise un peu l’axe Bettembourg-Perpignan (route roulante) grâce au positionnement de quelques wagons adaptés au combiné à destination d’Anvers.
Membre du GNTC, administrateur de la FNTR de Bourgogne, secrétaire de l’Observatoire régional des transports de Bourgogne, membre du cluster logistique Rhône-Alpes, Dominique Denormandie suit aussi le dossier de ce cluster concernant une liaison ferroviaire Lyon-Gand. "Il existe certes des dessertes depuis Lyon vers la Belgique mais plutôt orientées maritime avec Anvers et Zeebrugge. Le dossier actuellement examiné concerne une desserte continentale et éventuellement short-sea".